Un soir crépusculaire et brumeux dans une petite ville de Province. L’hôtel Evilise, rue du Commerce, est un hôtel vieux de cent ans à l’allure sinistre. Il a certainement eu son heure de gloire mais c’est depuis longtemps terminé. Composé de cinq étages et d’un grenier, l'’hôtel est construit en pierre volcanique, de pur style gothique et une immense porte en bois massif ornée de fer forgé vient agrémenter la façade.
Dans une des chambres de l’hôtel se trouve un cadavre. C’est celui d’une femme de trente à quarante ans. Il gît sur le dos, couvert de sang et à coté de lui se trouve une paire de jumelles. La fenêtre de la chambre où se trouve le cadavre est éclairée.
Les rues auraient pu êtres désertes si ce n’est la présence d’un homme. Il voit la lumière ce qui l’intrigue beaucoup. Il entre dans l’hôtel, traverse le hall et d’instinct monte les escaliers quatre à quatre pour se ruer dans la chambre. Quelle n’est pas sa surprise lorsqu’il découvre le cadavre ! L’homme recule, horrifié, et se hâte d’alerter la police.
L’inspecteur Colbert et le brigadier chef Devin arrivent quelques minutes après se mettent à inspecter la pièce à la recherche d’indices : empreintes digitales, traces de sang, objets oubliés. Ils trouvent des traces suspectes que quelqu’un a visiblement tenté de faire disparaître. Colbert n’hésite pas une minute. Il sort son téléphone portable et appelle ses collègues de la police scientifique. Munis d’équipements et de produits spécifiques, ils pourront repérer des traces invisibles à l’œil nu.
Colbert demande au brigadier chef :
- Devinr, qui a découvert le corps ?
- C’est M. Faillard ici présent.
- Et qui a alerté la police ?
- C’est encore M. Faillard.
Tandis que l’inspecteur Colbert interroge le témoin, les officiers Taravant, Dumoulin et Cardella de la police scientifique, arrivent et commencent à inspecter la pièce. Ils utilisent un produit appelé luminol qui fait apparaitre les traces de sang après pulvérisation. Les experts en vaporisent au sol et sur le mur. Ils trouvent des traces sur les murs. Celles-ci forment une trainée ce qui donne le type d’arme utilisée par le meurtrier : une arme blanche.
Sur le sol, ils découvrent des petites taches qui laissent supposer que le meurtrier tenait son arme en l’air et des gouttes de sang en tombaient.
Colbert demande à M. Faillard:
- Connaissiez-vous la victime, Monsieur ?
- Oui, elle se nomme Nadine Faillard.
- Etiez-vous proche avec la victime ?
- Heu...oui... c’est ma femme.
- Comment ça ‘’c’est votre femme’’ ?
Dans la tête de Colbert, M. Faillard, au départ simple témoin, passe maintenant pour suspect.
Il remarque d’ailleurs une tache de couleur rouge sur sa veste, juste à l’emplacement de la poche droite. Il lui demande de retirer sa veste et de lui donner tout ce qu’elle contient. Celui-ci hésite et finit par sortir quatre protège-objectifs pour jumelles. Il ne faut pas longtemps à Colbert pour comprendre d’où ils peuvent venir. L’inspecteur demande au brigadier d’arrêter M. Faillard et de le conduire au commissariat.
Colbert, de retour au commissariat, signifie le début de la garde-à-vue de M. Faillard et commence son interrogatoire. Ses narines affûtées perçoivent comme une odeur de sang alors qu’il a quitté la scène de crime depuis déjà un moment.
- Monsieur Faillard, je vous soupçonne d’avoir tué votre femme. Pouvez-vous m’en donner la raison ?
- Mais non Inspecteur je ne l’ai pas tuée. Je suis tellement anéanti.
- A d’autres ! Votre comportement vous trahit. Ne nous faites pas perdre notre temps. Il est plus simple d’avouer. Je vous répète la question : pourquoi avez-vous tué votre femme ?
- Je ne sais pas
- Si vous le savez ! Mais vous ne voulez pas l’avouer !
Après plusieurs heures d’interrogatoire, Colbert va transmettre le dossier à la justice qui aura à traiter de la suite. Dans deux jours, M. Faillard passera devant le juge d’instruction.
Les deux jours se sont maintenant écoulés. Le juge Estève interroge M. Faillard au sujet du meurtre de sa femme :
- Monsieur, pouvez-vous me dire pourquoi vous avez tué votre femme ?
- Heu... je dois vraiment vous répondre ?
- Oui cela me semble nécessaire
- Alors... je l’ai tuée car... heu... j’en avais envie voilà tout
- Pardon ? Vous l’avez tuée car vous en aviez envie ? Je ne comprends pas !
- Si vous êtes marié, vous pouvez comprendre
- Je ne demande que cela. Vous avez toute mon attention.
- Parce qu’elle m’insupportait voilà pourquoi !
- En quoi vous insupportait-elle ?
- Et bien elle me menait à la baguette, elle m’ordonnait de faire les courses, préparer les repas, ranger la maison alors qu’elle ne faisait rien de la journée.
- Et vous l’avez tuée. Tous les maris malmenés devraient faire comme vous Monsieur !
- Alors vous aussi vous pensez comme moi ?
- Monsieur, avez-vous déjà entendu parler de ‘’ l’ironie’’ ?
- Heu...non
- Et bien maintenant si ! Bon passons.
- Vous ne me condamnez pas ?
- Oh mais si j’allais y venir. Alors trente ans de prison pour Monsieur.
Dans cette petite ville de Province, les enquêtes sont toujours rondement menées par l’équipe de choc : l’inspecteur Colbert, le brigadier chef Devin, les officiers Taravant, Dumoulin et Cardella de la police scientifique et le juge Estève....
Le rideau rouge se referme sur le décor de théâtre pivotant, les lumières se rallument et la classe de CM2 de M. Léopold applaudit à tout rompre. Les acteurs d’un soir, Pierre (Colbert), Hugo (Le brigadier chef Devin), Léon (M. Faillard), Charlie (Taravant), Gaspard (Dumoulin) et Mathieu (Cardella) ont joué leur pièce d’un trait et sont fin prêts pour la représentation du lendemain.
Dans une des chambres de l’hôtel se trouve un cadavre. C’est celui d’une femme de trente à quarante ans. Il gît sur le dos, couvert de sang et à coté de lui se trouve une paire de jumelles. La fenêtre de la chambre où se trouve le cadavre est éclairée.
Les rues auraient pu êtres désertes si ce n’est la présence d’un homme. Il voit la lumière ce qui l’intrigue beaucoup. Il entre dans l’hôtel, traverse le hall et d’instinct monte les escaliers quatre à quatre pour se ruer dans la chambre. Quelle n’est pas sa surprise lorsqu’il découvre le cadavre ! L’homme recule, horrifié, et se hâte d’alerter la police.
L’inspecteur Colbert et le brigadier chef Devin arrivent quelques minutes après se mettent à inspecter la pièce à la recherche d’indices : empreintes digitales, traces de sang, objets oubliés. Ils trouvent des traces suspectes que quelqu’un a visiblement tenté de faire disparaître. Colbert n’hésite pas une minute. Il sort son téléphone portable et appelle ses collègues de la police scientifique. Munis d’équipements et de produits spécifiques, ils pourront repérer des traces invisibles à l’œil nu.
Colbert demande au brigadier chef :
- Devinr, qui a découvert le corps ?
- C’est M. Faillard ici présent.
- Et qui a alerté la police ?
- C’est encore M. Faillard.
Tandis que l’inspecteur Colbert interroge le témoin, les officiers Taravant, Dumoulin et Cardella de la police scientifique, arrivent et commencent à inspecter la pièce. Ils utilisent un produit appelé luminol qui fait apparaitre les traces de sang après pulvérisation. Les experts en vaporisent au sol et sur le mur. Ils trouvent des traces sur les murs. Celles-ci forment une trainée ce qui donne le type d’arme utilisée par le meurtrier : une arme blanche.
Sur le sol, ils découvrent des petites taches qui laissent supposer que le meurtrier tenait son arme en l’air et des gouttes de sang en tombaient.
Colbert demande à M. Faillard:
- Connaissiez-vous la victime, Monsieur ?
- Oui, elle se nomme Nadine Faillard.
- Etiez-vous proche avec la victime ?
- Heu...oui... c’est ma femme.
- Comment ça ‘’c’est votre femme’’ ?
Dans la tête de Colbert, M. Faillard, au départ simple témoin, passe maintenant pour suspect.
Il remarque d’ailleurs une tache de couleur rouge sur sa veste, juste à l’emplacement de la poche droite. Il lui demande de retirer sa veste et de lui donner tout ce qu’elle contient. Celui-ci hésite et finit par sortir quatre protège-objectifs pour jumelles. Il ne faut pas longtemps à Colbert pour comprendre d’où ils peuvent venir. L’inspecteur demande au brigadier d’arrêter M. Faillard et de le conduire au commissariat.
Colbert, de retour au commissariat, signifie le début de la garde-à-vue de M. Faillard et commence son interrogatoire. Ses narines affûtées perçoivent comme une odeur de sang alors qu’il a quitté la scène de crime depuis déjà un moment.
- Monsieur Faillard, je vous soupçonne d’avoir tué votre femme. Pouvez-vous m’en donner la raison ?
- Mais non Inspecteur je ne l’ai pas tuée. Je suis tellement anéanti.
- A d’autres ! Votre comportement vous trahit. Ne nous faites pas perdre notre temps. Il est plus simple d’avouer. Je vous répète la question : pourquoi avez-vous tué votre femme ?
- Je ne sais pas
- Si vous le savez ! Mais vous ne voulez pas l’avouer !
Après plusieurs heures d’interrogatoire, Colbert va transmettre le dossier à la justice qui aura à traiter de la suite. Dans deux jours, M. Faillard passera devant le juge d’instruction.
Les deux jours se sont maintenant écoulés. Le juge Estève interroge M. Faillard au sujet du meurtre de sa femme :
- Monsieur, pouvez-vous me dire pourquoi vous avez tué votre femme ?
- Heu... je dois vraiment vous répondre ?
- Oui cela me semble nécessaire
- Alors... je l’ai tuée car... heu... j’en avais envie voilà tout
- Pardon ? Vous l’avez tuée car vous en aviez envie ? Je ne comprends pas !
- Si vous êtes marié, vous pouvez comprendre
- Je ne demande que cela. Vous avez toute mon attention.
- Parce qu’elle m’insupportait voilà pourquoi !
- En quoi vous insupportait-elle ?
- Et bien elle me menait à la baguette, elle m’ordonnait de faire les courses, préparer les repas, ranger la maison alors qu’elle ne faisait rien de la journée.
- Et vous l’avez tuée. Tous les maris malmenés devraient faire comme vous Monsieur !
- Alors vous aussi vous pensez comme moi ?
- Monsieur, avez-vous déjà entendu parler de ‘’ l’ironie’’ ?
- Heu...non
- Et bien maintenant si ! Bon passons.
- Vous ne me condamnez pas ?
- Oh mais si j’allais y venir. Alors trente ans de prison pour Monsieur.
Dans cette petite ville de Province, les enquêtes sont toujours rondement menées par l’équipe de choc : l’inspecteur Colbert, le brigadier chef Devin, les officiers Taravant, Dumoulin et Cardella de la police scientifique et le juge Estève....
Le rideau rouge se referme sur le décor de théâtre pivotant, les lumières se rallument et la classe de CM2 de M. Léopold applaudit à tout rompre. Les acteurs d’un soir, Pierre (Colbert), Hugo (Le brigadier chef Devin), Léon (M. Faillard), Charlie (Taravant), Gaspard (Dumoulin) et Mathieu (Cardella) ont joué leur pièce d’un trait et sont fin prêts pour la représentation du lendemain.
Mais il faut bien reconnaître qu’il n’est pas très judicieux de tuer sa femme, même si elle est tyrannique et acariâtre (comme la mienne).
Je ne sais pas vous mais moi, je ne supporte pas de trace de sang sur la moquette de mon salon.
Il est des maris qui cumulent la malchance, que voulez-vous...
Merci beaucoup
Ce qui me ravit Sur cette page, c'est la belle complicité qui unit une mère à sa fille.
Votre fierté de maman est infiniment touchante et je crois que Fanny sera bien accompagnée .
Je lui souhaite belle route et lui fais mille encouragements.
Bravo Fanny !
Votre fille aurait pu ouvrir sa propre page. Ma fille (Korrigan) en a une.
Merci pour votre si joli commentaire Gouelan
Mes voix
Si vous avez un peu de temps pour la lecture, viendrez vous soutenir mon TTC ?. D'avance merci de votre passage
https://short-edition.com/fr/oeuvre/tres-tres-court/loin-des-yeux-loin-du-coeur
Viendrait-elle faire connaissance de Miss Psycott sur ma page ?
Le plus impressionnant, c'est qu'il rend obsolète, de manière involontaire ou pas, la plupart des conseils et remarques que j'avais en tête par rapport au reste du texte : quelques coquilles au niveau du texte, ou une implication émotionnelle un tantinet sous-développée. Si ça c'est pas du génie ! xD
Franchement, un grand bravo à cette jeune de graine de talent (talent plus que prometteur ;-) ). Tout le monde ne peut pas prétendre posséder une telle plume à seulement 13 ans. Le style (en dépit des quelques maladresses inhérentes aux débutants ^^) est fluide, maîtrisé, visuel, riche et agréable. Bref, un talent qui ne demande qu'à croître et à se perfectionner. Qui sait, peut-être retrouvera-t-on son nom dans quelques années au sein des librairies ? ;-)
Mes 5 voix sans hésiter pour ce petit coup de maître culotté ^^
Je suis bluffé bravo et à bientôt en librairies....
je concoure aussi avec ' La rue du temps perdu ' soyez indulgents , c'est mon 1er TTC Noir...
la chute est inattendue et donc excellente.
Toutes mes félicitations à Fanny, qui fait montre d'un talent remarquable pour son âge à mon sens, et merci à toi Claire d'avoir partagé cette histoire et lui avoir donnée une très bele visibilité ! Merci :)
Si tu le souhaites, n'hésite pas à aller lire "Gu'Air de Sang" - si tu ne l'as pas déjà fait bien sûr ^^ - également en compétition, et dans un tout autre registre que ce TTC !
Bonne journée à vous !
j'avoue qu'avec le style du début et le 'télégraphisme' de la narration j'ai eu un peu de mal à comprendre pourquoi ce texte avait tant de votes...
évidemment, je me suis fait piéger (chute).
Une intrigue bien menée, des répliques qui ne manquent pas d’humour et n'épargnent pas la gent féminine...
Tu as beaucoup de talent, j’espère que tu créeras bientôt ta propre page et que l’on pourra te lire pour les concours. Mes voix, + 4
Il faut du temps et de l'énergie pour mettre en place la vie dont on rêve. Tous mes encouragements, Fanny ! Merci, Claire. Bonne continuation à vous deux. Mon maximum.
Ton histoire est une vraie réussite, ton écriture est belle, l'alternance descriptions/dialogues donne un rythme fluide et la chute est très bonne.
Juste, je te propose de réfléchir à ton titre : je me dis que tu pourrais l'imaginer plus troublant, plus énigmatique et plus " titilleur " de curiosité. Il me semble que le choix du titre guide le lecteur, prends ton temps pour cela mais essaie de toujours trouver un titre bien percutant.
Continue à écrire, peut-être sur ta propre page et je viendrai te lire.
A bientôt Fanny et Claire.
sylvie
Simple=sincérité=vérité=sentiment=attachant=touchant=LECTEURS ...non!!???!!!
Bravo ;-)
Je me suis régalée à lire cette petite pièce de théâtre !
Pourquoi ne pas créer un compte à toi, pour nous abreuver encore et encore de cette si belle plume ? ^^
Encore une fois, bravo Fanny !
Prometteuse l'héritière...
Pourvu que l'Académie ne croule pas sous les vieilles barbes avant sa majorité ! ! !
Moi ça me donne le moral
D'où les phrases un peu trop longues
Bravo Fanny continues
Catherine
Mes encouragements !