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Si tu le veux, amour, je te retrouverai,
Un matin de septembre
Sur l'île de Cézembre.
La plage, pour te plaire, offrira ses galets,
Ses algues vagabondes
Et ses lumières blondes.
Si tu le veux, amour, je te raconterai
L'éclat du Grand Jardin
Ou la Croix des Marins,
Les embruns se grisant de parfums de genêts,
L'antique monastère,
Une vie solitaire.
Sur tes poignets de craie, je poserai mes doigts,
Qui ne connaissaient plus
Que granit et rocaille.
Sur tes lèvres de sel, je tremblerai de toi,
À l'image du vent
Sur l'albâtre du temps.
Si tu le veux, amour, je te dessinerai,
Parmi les fleurs sauvages
Ou les herbes peu sages,
La vague se brisant aux larmes des secrets,
Les blessures sculptées
Par de vieux bombardiers.
Et dans tes cheveux fous, je glisserai mes mains,
Qui ne connaissaient plus
Que les feuilles d'automne.
Et sous ton pull carmin, j'effleurerai tes seins,
Tes petits seins de nonne
Et de tendre friponne.
Si tu le veux, amour, je te retrouverai,
Un matin de septembre
Sur l'île de Cézembre.
La plage, pour te plaire, offrira ses galets,
Ses algues vagabondes
Et ses lumières blondes.
Un matin de septembre
Sur l'île de Cézembre.
La plage, pour te plaire, offrira ses galets,
Ses algues vagabondes
Et ses lumières blondes.
Si tu le veux, amour, je te raconterai
L'éclat du Grand Jardin
Ou la Croix des Marins,
Les embruns se grisant de parfums de genêts,
L'antique monastère,
Une vie solitaire.
Sur tes poignets de craie, je poserai mes doigts,
Qui ne connaissaient plus
Que granit et rocaille.
Sur tes lèvres de sel, je tremblerai de toi,
À l'image du vent
Sur l'albâtre du temps.
Si tu le veux, amour, je te dessinerai,
Parmi les fleurs sauvages
Ou les herbes peu sages,
La vague se brisant aux larmes des secrets,
Les blessures sculptées
Par de vieux bombardiers.
Et dans tes cheveux fous, je glisserai mes mains,
Qui ne connaissaient plus
Que les feuilles d'automne.
Et sous ton pull carmin, j'effleurerai tes seins,
Tes petits seins de nonne
Et de tendre friponne.
Si tu le veux, amour, je te retrouverai,
Un matin de septembre
Sur l'île de Cézembre.
La plage, pour te plaire, offrira ses galets,
Ses algues vagabondes
Et ses lumières blondes.
© Short Édition - Toute reproduction interdite sans autorisation
Pourquoi on a aimé ?
La puissance du poème est dans ses descriptions de l’île de Cézembre ; descriptions qui se mêlent habilement avec celles de cette relation
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Pourquoi on a aimé ?
La puissance du poème est dans ses descriptions de l’île de Cézembre ; descriptions qui se mêlent habilement avec celles de cette relation