La mise en place d'un rituel de lecture et la pratique l'écriture créative sont les deux leviers d'un même défi : intéresser le jeune public au monde de l'écrit, à la magie des mots, à l'intérêt et au plaisir d'une bonne maîtrise de la langue. Pour l'épanouissement personnel et pour une bonne insertion dans la société.
La lecture plaisir pour créer un rituel
Donnez le goût de la lecture grâce aux histoires courtes sélectionnées par nos éditeurs. Exploitez l’aspect ludique et innovant du Cub’Édito et du format papyrus pour rendre la lecture moins effrayante, différente du livre classique, plus atypique... et utilisez le Site Édito pour proposer des lectures sur ordinateur ou smartphone, à la maison ou en classe.
Quel que soit le support, notre dispositif est idéal pour mettre en place un rituel autour de la lecture, et rentre parfaitement dans les recommandations de l’Éducation nationale concernant le quart d’heure lecture !
Découvrir nos fiche-actions "Édito"
Une fiche de compréhension pour chaque œuvre
Chaque œuvre disponible à la lecture sur le Site Édito est accompagnée d’une fiche de lecture. Une manière pour les professeurs de faire lire leurs élèves (à la maison ou en classe) : l’élève coche les réponses aux questions et valide la lecture des textes. Une évaluation simple et bienveillante qui vise à donner la possibilité au professeur de vérifier que ses élèves ont bien lu ; et aux élèves d’apprécier un texte, de montrer qu’ils l’ont compris, et de dire s’ils ont aimé ou non chaque histoire.
Chaque questionnaire est disponible au format numérique ainsi que dans un format imprimable en classe. Les corrigés sont disponibles, ainsi qu’un suivi de chaque questionnaire pour le professeur.
Des enseignantes au stylo !
Tous les questionnaires de compréhension ou fiches de lecture accompagnant nos œuvres et facilitant leur utilisation dans un cadre pédagogique ont été créés par des enseignantes qui ont pris soin de les adapter au niveau de l’histoire ainsi qu’à l'âge et au niveau du lecteur : Cécile Badin, professeure des écoles, Carine Curinier, professeure des écoles, Stéphanie Rozo, professeure de Lettres.
Écrire pour être publié
En lien avec le programme, mais pas nécessairement dans le cadre d’une évaluation, le travail d’écriture créative est un exercice très formateur, et très utile pour le développement de l’imaginaire et l’expression de la pensée.
La promesse de la publication au terme du processus de création – au format numérique via le Site Édito ou au format papier via le Cub’Édito – est un puissant levier d’engagement et de motivation des jeunes.
Il a aussi pour vertu majeure de permettre de créer un nouveau schéma de travail : il installe le jeune dans une posture d’auteur et son enseignant ou animateur dans la posture de l’éditeur.
Un éditeur de texte collaboratif
Ce travail d’édition se fait sur notre plateforme web collaborative d’écriture créative, le Site Édito. L'animateur et le jeune dialoguent autour du travail en cours de création. Le professeur dispose d’un outil de suivi centralisant tous les échanges avec ses élèves, et lui permettant de suivre la progression de leur travail (surlignage des modifications, enregistrement des commentaires et des réponses, suivi des versions produites jusqu’à la publication).
Adapté – et utilisé – à tous les niveaux scolaires, du CE1-CE2 à l’université !
Pour l’écriture aussi, il est possible de faire simple. Très simple même. Des petits jeux d’écriture, des formats très courts, sont même recommandés pour mettre en route une dynamique. Le plaisir de découvrir, en construisant un récit, en imaginant une histoire, en racontant un événement, la force des mots et les multitudes de nuances qui sont à portée de stylo… ou de souris.
Avec la BD, le poids de l’image
C’est une autre façon de raconter et de créer une histoire. Et une autre façon de donner envie à vos élèves ou vos jeunes visiteurs de s’intéresser au monde de l’écrit.
Texte et images sont deux types de narration différents mais qui s’allient parfaitement et se soutiennent.
Les contraintes de quelques cases (7 à 12 cases) et de la publication en ligne et sur papier vous permettent de bien cadrer le travail.
L’atelier d’écriture, pour aller plus loin
Ce format, qui correspond souvent aux actions éducatives proposées et financées par les collectivités ou par le Pass Culture, offre la possibilité de travailler avec un auteur du territoire, qui pourra parler de sa méthode de travail et accompagner les élèves dans l'écriture créative. Le format retenu est de 3 à 4 séances, sur une période de 4 à 8 semaines maximum.
À voix haute !
Les créations peuvent être publiées en version numérique ou en version papier et donner lieu à un moment de partage. Il est possible de prolonger le travail d’écriture par un exercice de lecture à voix haute. L’oralité et la fluence font aussi partie des bénéfices potentiels associés à l’exercice !
Là encore, tout cela peut se faire hors évaluation… mais les tests de fluence de fin de 6ème et de fin de 4ème font aussi partie du paysage et des impératifs académiques.
S'adapter aux lecteurs DYS
4 à 5% des élèves d’une classe d’âge sont dyslexiques
La Fédération Française des DYS souligne que les troubles DYS peuvent avoir de nombreuses répercussions : mauvaise tenue des cahiers scolaires, difficultés de lecture et d’écriture, absence de goût pour lire et écrire, difficultés d’apprentissage dans de nombreuses matières, etc. Les résultats scolaires de ces enfants ne sont généralement pas à la hauteur des efforts fournis, et leur scolarité est difficile. En outre, cela entraîne une baisse dans l’estime de soi, qui se ressent encore dans la vie professionnelle, notamment dans les processus d’embauche (faire un CV, écrire une lettre de motivation).
Notre engagement à rendre la lecture accessible à toutes et tous nous a amenés à réfléchir à des moyens d'aider la lecture auprès des personnes atteintes par un trouble DYS (représentant 4 à 5% des élèves d'une classe d'âge). Nous avons ainsi veillé à ce que le Cub'Édito devienne un outil qui permet de rendre la lecture agréable aux lecteurs souffrant de troubles DYS.
La lecture sur papyrus est facilitée par l'amélioration du confort de lecture. Ainsi, le texte imprimé peut, à l'initiative du professeur ou de l'animateur, apparaître avec une police ou une interligne plus grandes, et des césures plus adaptées en fin de ligne.
La lecture sur écran est aussi rendue plus agréable sur le Site Édito : le lecteur peut lui-même paramétrer son environnement de lecture (couleur, taille, contraste) et l'affichage de l'histoire qu'il lit pour améliorer son confort. Les paramètres de lecture personnalisés sont enregistrés par défaut et rendent la lecture plus simple, plus accessible.
Les fonctionnalités
- Choisir sa police de caractère
- Adapter la taille de la police
- Agrandir l'interlignage, l'interlettrage et l'espace entre les mots
- Choisir son contraste à partir de quatre combinaisons (couleur de fond + couleur de police)
- Transcrire le texte en audio (pour les passages difficiles à lire)
Toutes ces options sont sauvegardées dans le compte personnel du lecteur. Une fois qu'il a trouvé les réglages qui lui conviennent, il n'a plus à y revenir pour ses prochaines lectures.
La tribune qui nous encourage tous !
Nous reproduisons, avec l'aimable autorisation du journal Le Monde,
de larges extraits de la lettre ouverte au ministre publiée le 5 septembre 23.
Parce qu'elle nous donne des forces pour continuer le combat !
Et parce que les premiers enseignants avec qui nous
nous en parlé et à qui nous l'avons adressée ont, eux aussi, été heureux,
disons plutôt rassurés de la lire.
Redonner à l’écrit, dès l’école primaire, ses lettres de noblesse
Monsieur le ministre de l’Éducation nationale,
Nous venons d’horizons divers, écrivains, philosophes, psychiatres, professeurs, chanteurs, rappeurs, acteurs, journalistes… Nous sommes des parents et grands-parents tristes, désarmés. Des citoyens en colère mais combatifs.
En cette rentrée scolaire, nous vous écrivons, monsieur le ministre, pour vous faire part d’un constat qui nous brûle, qui renvoie à l’avenir de nos enfants et dont, étonnamment, personne ne parle. Parce qu’il est trop dérangeant ?
Une grande partie de nos enfants ne lisent plus et peinent à écrire. Ils peinent à écrire au sens d’articuler leur pensée et de raisonner. Nous parlons de nos enfants de 7 à 10 ans, de nos adolescents, de la génération tout-écran et bientôt intelligence artificielle [IA].
Nous parlons de la conjonction inédite de trois phénomènes majeurs dont on n’a pas encore, semble-t-il, réellement anticipé les effets, explosifs, pour les années à venir : la dégradation du niveau scolaire de l’écrit et de la lecture ; la toute-puissance des écrans dans le cerveau des jeunes à propos de laquelle les scientifiques, les professionnels de l’enfance et les enseignants tirent le signal d’alarme depuis des années ; l’expansion fulgurante de l’IA qui, demain, risque de penser à notre place. Nous ne voulons plus être frappés par le même déni que celui qui concerne la crise climatique.
(…) Savoir écrire ne se réduit pas à aligner des phrases, mais à donner du sens à ce que l’on écrit. Ce sens que nous cherchons tous et dont les enfants d’aujourd’hui, soumis à de multiples injonctions contradictoires, dans un monde volatile, virtuel et illisible pour eux, ont tellement besoin.
Apprendre à écrire, c’est apprendre à penser, à fixer ses idées, à communiquer, à s’émanciper. A développer son esprit critique. C’est être présent, s’inventer un monde intérieur. C’est pouvoir se relier à soi-même et à l’autre par les mots. Que se passera-t-il demain si ces notions essentielles à la fondation de tout être humain, de toute société, de toute civilisation sont battues en brèche ? Nous le savons tous et c’est aussi ce qui nous rend si inquiets : la violence, les fractures sociales se nourrissent de l’absence de mots, de pensée. Et les extrêmes, si menaçants aujourd’hui, se nourrissent de la violence. Beaucoup d’enseignants résistent, témoignant d’une foi inaltérable.
(…) Quand nous parlera-t-on de nos enfants ? Quand parlera-t-on à notre jeunesse qui grandit en sachant que la planète que nous leur laissons brûlera demain ? Ces jeunes dont les mots sont si flottants, si angoissés et si profonds, pour peu qu’on les écoute. Notre devoir est de leur léguer, en plus d’un monde vivable, le socle et la réflexion nécessaires au lieu de les laisser se perdre derrière des écrans qu’il faut apprendre à utiliser de manière consciente. « Il est grand temps de rallumer les étoiles », disait Apollinaire.
(…) Nous ne voulons pas de mesurettes. Nous voulons une véritable culture de la lecture et de l’écriture, accompagnée d’un usage intelligent des nouvelles technologies. Aidons nos enfants à acquérir une pensée autonome, humaine, empathique, structurée, libre. Ils seront demain nos dirigeants politiques et économiques, nos décideurs, nos champions. Forgeons un esprit de résistance à travers les mots, ces mots qui servent à bâtir des valeurs communes ayant pour nom tolérance, curiosité, altérité, sans quoi, demain, la pensée sera vide. Peut-on se le permettre ?
Pierre Adrian, écrivain ; Abd Al Malik, rappeur, auteur-compositeur-interprète, réalisateur ; Jean-Pierre Améris, réalisateur ; Swann Arlaud, acteur ; Yann Arthus-Bertrand, photographe, réalisateur, président de la fondation GoodPlanet ; Jacques Attali, écrivain, économiste ; Elisabeth Badinter, femme de lettres, philosophe ; Tahar Ben Jelloun, écrivain, académie Goncourt ; Alain Bentolila, professeur de linguistique à l’université Paris-Descartes ; Thomas Bidegain, scénariste ; Bertrand Bonello, réalisateur, scénariste, producteur ; Sami Bouajila, acteur ; Emmanuelle Bucco-Cancès, directrice générale des éditions HarperCollins France ; Hervé Brusini, journaliste, président du prix Albert Londres ; Manuel Carcassonne, directeur général des éditions Stock ; Véronique Cardi, directrice générale des éditions JC Lattès ; Isabelle Carré, actrice, écrivaine ; Didier van Cauwelaert, écrivain, Prix Goncourt ; Sorj Chalandon, écrivain ; Boris Cyrulnik, neurologue, psychiatre, éthologue, psychanalyste ; Jamel Debbouze, humoriste, acteur ; Vincent Dedienne, humoriste, acteur ; Carole Delga, présidente de Régions de France ; Clara Dupont-Monod, écrivaine, journaliste ; Lionel Duroy, écrivain ; Gaël Faye, rappeur, écrivain ; Cynthia Fleury, philosophe ; Eric Fottorino, journaliste, écrivain ; Bertrand Gaufryau, directeur de lycée ; Robert Gelli, procureur général honoraire, ex-directeur des affaires criminelles et des grâces ; Brigitte Giraud, écrivaine, Prix Goncourt ; Roland Gori, psychanalyste, professeur honoraire de psychopathologie à Aix-Marseille Université ; Grand Corps Malade, slameur, poète, auteur-compositeur-interprète, réalisateur ; Mahir Guven, Prix Goncourt du premier roman, directeur littéraire du label La Grenade ; Catherine Hiegel, actrice ; Delphine Horvilleur, écrivaine, rabbin ; Irène Jacob, actrice ; Hugues Jallon, président des éditions du Seuil ; Philippe Jaenada, écrivain ; Agnès Jaoui, actrice ; Alexandre Jardin, écrivain, cofondateur de Lire et faire lire ; Alexis Jenni, écrivain, Prix Goncourt ; Juliette Joste, éditrice chez Grasset ; Cloé Korman, écrivaine ; Cécile Ladjali, professeure de lettres, écrivaine, directrice du programme Baudelaire ; Dany Laferrière, écrivain, membre de l’Académie française ; Pierre Lemaitre, écrivain ; Murielle Magellan, écrivaine, réalisatrice ; Mathias Malzieu, chanteur, musicien, écrivain ; Nicolas Mathieu, écrivain, Prix Goncourt ; Mohamed Mbougar Sarr, écrivain, Prix Goncourt ; François Morel, humoriste, acteur ; Edgar Morin, sociologue, philosophe ; Marie Rose Moro, pédopsychiatre, cheffe de service de la Maison des adolescents de l’hôpital Cochin à Paris ; Pierre Nora, historien, membre de l’Académie française ; Véronique Olmi, écrivaine ; Véronique Ovaldé, écrivaine ; Anna Pavlowitch, directrice générale des éditions Albin Michel ; Magali Payen, activiste écologiste, fondatrice d’On est prêt et d’Imagine 2050 ; Daniel Pennac, écrivain ; Daniel Picouly, écrivain ; Raphael, auteur-compositeur-interprète, musicien ; Eric Reinhardt, écrivain, éditeur d’art ; Renaud, auteur-compositeur-interprète ; Matthieu Ricard, moine bouddhiste, essayiste, photographe ; Eve Ricard, orthophoniste, écrivaine ; Philippe Robinet, directeur général des éditions Calmann-Lévy ; Delphine Saubaber, journaliste, prix Albert-Londres ; Eric-Emmanuel Schmitt, écrivain ; Anne Sinclair, journaliste ; Martin Solveig, DJ, producteur ; Anne-Sophie Stefanini, romancière, éditrice ; Ahmed Sylla, humoriste, acteur ; Melissa Theuriau, journaliste, productrice de documentaires
