Il fut un temps où tout territoire où il se rendait était nouveau et merveilleux. Les autochtones étaient toujours ravis de rejoindre la civilisation qu’il représentait, et lui aimait discute... [+]
L’homme et la femme marchaient côte à côte, sans se toucher. Ils avançaient droit devant eux d’une démarche assurée qui contrastait fortement avec les regards rapides qu’ils jetaient en permanence tout autour d’eux.
Au loin, derrière les nouveaux panneaux publicitaires animés et les vitrines sur-éclairées des magasins, la lumière du phare retint l’attention de l’homme. Elle clignotait comme si l’ampoule était en fin de vie. Le temps qu’il signale cette bizarrerie à sa compagne, le phénomène avait pris fin : la lumière s’était stabilisée à nouveau. Il rattrapa la femme qui le regardait d’un air interrogateur. D’un geste, il lui fit comprendre que ce n’était rien et ils reprirent leur marche. L’homme, perdu dans ses pensées, ne remarqua pas que son regard se focalisait dangereusement sur le phare. Il avait peut-être entr’aperçu un message ? Il regretta un instant de ne pas avoir appris le Morse. Et puis, non, lire était bien assez compliqué comme ça, pas besoin d’en rajouter une couche !
Une main agrippa fermement son avant-bras et le tira violemment en arrière. Cela et les feux éblouissants de la voiture eurent pour effet immédiat de le tirer de sa rêverie. La voiture le frôla, et il put entrevoir l’expression à la fois inquiète et énervée de son conducteur.
Sa compagne avait laissé la main sur son bras, et il ressentait maintenant une légère douleur à cet endroit. Il la regarda. Elle ne dit pas un mot, elle n’en avait pas besoin. Il s’excusa d’un sourire contrit. Elle relâcha peu à peu la pression tandis que sa peur se muait en soulagement. Les réverbères choisirent ce moment-là pour s’allumer. Ils sursautèrent puis se mirent à rire.
Le soleil était maintenant couché. Tandis qu’ils s’éloignaient de la ville pour rejoindre leur maison, ils furent envahis par un sentiment d’apaisement. Ils n’aimaient habituellement pas la nuit, qui ternit tout et les prive d’information, mais ils l’accueillirent cette fois avec joie. Dans la semi-obscurité, il signa : « Quel boucan ce soir ! ». Elle sourit et répondit de la même manière : « Oui ! Je n’en peux plus ! »
Au loin, derrière les nouveaux panneaux publicitaires animés et les vitrines sur-éclairées des magasins, la lumière du phare retint l’attention de l’homme. Elle clignotait comme si l’ampoule était en fin de vie. Le temps qu’il signale cette bizarrerie à sa compagne, le phénomène avait pris fin : la lumière s’était stabilisée à nouveau. Il rattrapa la femme qui le regardait d’un air interrogateur. D’un geste, il lui fit comprendre que ce n’était rien et ils reprirent leur marche. L’homme, perdu dans ses pensées, ne remarqua pas que son regard se focalisait dangereusement sur le phare. Il avait peut-être entr’aperçu un message ? Il regretta un instant de ne pas avoir appris le Morse. Et puis, non, lire était bien assez compliqué comme ça, pas besoin d’en rajouter une couche !
Une main agrippa fermement son avant-bras et le tira violemment en arrière. Cela et les feux éblouissants de la voiture eurent pour effet immédiat de le tirer de sa rêverie. La voiture le frôla, et il put entrevoir l’expression à la fois inquiète et énervée de son conducteur.
Sa compagne avait laissé la main sur son bras, et il ressentait maintenant une légère douleur à cet endroit. Il la regarda. Elle ne dit pas un mot, elle n’en avait pas besoin. Il s’excusa d’un sourire contrit. Elle relâcha peu à peu la pression tandis que sa peur se muait en soulagement. Les réverbères choisirent ce moment-là pour s’allumer. Ils sursautèrent puis se mirent à rire.
Le soleil était maintenant couché. Tandis qu’ils s’éloignaient de la ville pour rejoindre leur maison, ils furent envahis par un sentiment d’apaisement. Ils n’aimaient habituellement pas la nuit, qui ternit tout et les prive d’information, mais ils l’accueillirent cette fois avec joie. Dans la semi-obscurité, il signa : « Quel boucan ce soir ! ». Elle sourit et répondit de la même manière : « Oui ! Je n’en peux plus ! »
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