Tu sais, le plus triste c'est pas d'en vouloir à une personne Non. Le plus triste, c'est quand tu te rends compte que cette rancœur était la dernière chose qui vous liez. Le plus triste, c'est quand tu réalises que tu ne lui en veux plus et qu'alors, tu l'as vraiment perdu.
Je me suis réveillée un matin et j'ai réalisé que j'avais cessé de t'en vouloir pour le passé. Je ne te détestais plus, mais je ne t'aimais pas non plus. Et ça m'a fait si mal de ne plus rien ressentir pour toi. Tu étais ma maman. Je tenais à toi de tout mon cœur, de toute mon âme. Les gens n'ont pas compris la tristesse que je ressentais quand tu as simplement cessé de me parler. Ils n'ont pas compris pourquoi je t'envoyais ces messages dans l'espoir que tu te souviennes combien nous étions proches. Ils n'ont pas compris qu'une petite fille peut souffrir aussi fort qu'une grande personne. Ils n'ont pas vu combien ça m'avait détruit. Pour eux, j'aurais dû passer à autre chose au bout d'un certain temps. J'aurais dû m'en remettre et comprendre que tu ne reviendrais pas. Tu sais, j'ai longtemps cru que j'y étais pour quelque chose. Puis un jour, j'ai grandi. Et j'ai réalisé que je ne t'en voulais plus. Mais surtout, je ne m'en voulais plus non plus. J'ai eu mal parce que je t'avais perdu une seconde fois. J'ai eu mal de ne pas avoir mal.
Il reste parfois un vide en moi. Un manque. Mais ce n'est pas toi que je regrette, c'est l'idée de toi. C'est d'imaginer ce que ma vie aurait pu être. Mais je sais aujourd'hui que c'est mieux ainsi. Si tu es partie c'est que tu le voulais, que tu le devais. Nous aurions sans doute été malheureuses si tu étais restée.
Mais j'aimerais te haïr encore. Souffrir de tes silences, de ton absence. Alors quand je prends conscience qu'au fond ça ne fait rien, que ça ne me fait rien, ça fait mal. J'ai mal parce que je t'ai perdu une seconde fois. J'ai mal de ne pas avoir mal.
Je me suis réveillée un matin et j'ai réalisé que j'avais cessé de t'en vouloir pour le passé. Je ne te détestais plus, mais je ne t'aimais pas non plus. Et ça m'a fait si mal de ne plus rien ressentir pour toi. Tu étais ma maman. Je tenais à toi de tout mon cœur, de toute mon âme. Les gens n'ont pas compris la tristesse que je ressentais quand tu as simplement cessé de me parler. Ils n'ont pas compris pourquoi je t'envoyais ces messages dans l'espoir que tu te souviennes combien nous étions proches. Ils n'ont pas compris qu'une petite fille peut souffrir aussi fort qu'une grande personne. Ils n'ont pas vu combien ça m'avait détruit. Pour eux, j'aurais dû passer à autre chose au bout d'un certain temps. J'aurais dû m'en remettre et comprendre que tu ne reviendrais pas. Tu sais, j'ai longtemps cru que j'y étais pour quelque chose. Puis un jour, j'ai grandi. Et j'ai réalisé que je ne t'en voulais plus. Mais surtout, je ne m'en voulais plus non plus. J'ai eu mal parce que je t'avais perdu une seconde fois. J'ai eu mal de ne pas avoir mal.
Il reste parfois un vide en moi. Un manque. Mais ce n'est pas toi que je regrette, c'est l'idée de toi. C'est d'imaginer ce que ma vie aurait pu être. Mais je sais aujourd'hui que c'est mieux ainsi. Si tu es partie c'est que tu le voulais, que tu le devais. Nous aurions sans doute été malheureuses si tu étais restée.
Mais j'aimerais te haïr encore. Souffrir de tes silences, de ton absence. Alors quand je prends conscience qu'au fond ça ne fait rien, que ça ne me fait rien, ça fait mal. J'ai mal parce que je t'ai perdu une seconde fois. J'ai mal de ne pas avoir mal.
Merci beaucoup Louise !
Puis-je vous inviter à Bora Bora pour rêver un peu avec "Nos corps bord à bord" ?
, l’indifférence, l’incompréhension des personnes qui ne se sentent pas vide ... je te comprends.