Bonheur des enfants
autour d’un feu crépitant
châtaignes grillées
C’était par une merveilleuse journée du mois de septembre que Sébastien prit un luxueux paquebot pour partir en croisière dans les Caraïbes. On leva l’ancre à neuf heures du matin. Une fois à bord, il décida de découvrir le bateau. Tout était extraordinaire: restaurants et bars de toutes sortes, une immense salle de spectacle, un grand casino où déjà beaucoup de croisiéristes, les yeux rivés aux machines à sous, jouaient assidûment. Sur le pont supérieur, il y avait trois grandes piscines et un parc aquatique équipé de toboggans en spirale. Un soleil éclatant dans un ciel sans nuage faisait miroiter les eaux turquoises de la mer des Caraïbes comme le vaisseau s’avançait majestueusement vers sa destination. L’atmosphère était vraiment paradisiaque !
Bien des passagers, oublieux de tous soucis, se bronzaient tranquillement allongés sur des chaises longues, d’autres profitaient de l’eau tiède des bains à remous. Aux environs de midi, le capitaine se rendit à la salle à manger, laissant le commandement au second officier. Sébastien retourna à sa cabine afin de se changer pour aller déjeuner. En regardant par le hublot il se rendit compte que tout devenait sombre et que les vagues commençaient à être tachetées d’écume. A ce même moment, le second officier rappela le commandant sur- le- champ, car une brume épaisse venait soudain d’envelopper le bateau ! Sa voix était chargée d’inquiétude et d’angoisse:
“ Je pense que vous devriez remonter tout de suite, monsieur ! Il y a quelque chose de très anormal. Il se peut que nous ayons des ennuis !”
Alors que le capitaine remontait à la passerelle à toutes jambes, quelle ne fut pas son horreur de voir le navire plongé dans une nébulosité cauchemardesque ! Pendant toutes ses années aux commandes, il n’avait jamais fait l’expérience d’une telle chose! On n’y voyait guère; on ne savait plus où on était. Et toute communication avec l’extérieur était coupée; impossible donc d’envoyer des messages SOS ! Qui plus est, toutes les montres et toutes les pendules s’étaient arrêtées à la même heure ! Il fallait avertir tous les passagers sans trop les inquiéter.
Mais déjà on entendait les cris aigus et déchirants des voyageurs qui se rassemblaient sur le pont. Il y eut un véritable tohu-bohu: des hommes, des femmes, des enfants, affolés et terrifiés couraient dans tous les sens ! Sébastien n’avait jamais eu aussi peur de sa vie . Il était pétrifié. Le capitaine essaya alors d’apaiser les esprits en expliquant cette situation comme un phénomène lié à la lune bleue et à la marée.
Tout en tâchant de se rassurer mutuellement et de comprendre ce qui leur arrivait, les passagers, de même que le capitaine et son équipage, passèrent encore bien des moments pleins de détresse, de désespoir et de terreur. Epuisés, étourdis et hagards, ils se posaient des questions auxquelles ils ne trouvaient pas de réponse. Mais après un temps qui parut interminable à tout le monde, l’atmosphère brumeuse et lugubre se dissipa complètement comme par enchantement et tout rentra dans l’ordre. Cependant, personne ne put expliquer comment ils étaient arrivés à leur destination avec deux heures d’avance !
Bien des passagers, oublieux de tous soucis, se bronzaient tranquillement allongés sur des chaises longues, d’autres profitaient de l’eau tiède des bains à remous. Aux environs de midi, le capitaine se rendit à la salle à manger, laissant le commandement au second officier. Sébastien retourna à sa cabine afin de se changer pour aller déjeuner. En regardant par le hublot il se rendit compte que tout devenait sombre et que les vagues commençaient à être tachetées d’écume. A ce même moment, le second officier rappela le commandant sur- le- champ, car une brume épaisse venait soudain d’envelopper le bateau ! Sa voix était chargée d’inquiétude et d’angoisse:
“ Je pense que vous devriez remonter tout de suite, monsieur ! Il y a quelque chose de très anormal. Il se peut que nous ayons des ennuis !”
Alors que le capitaine remontait à la passerelle à toutes jambes, quelle ne fut pas son horreur de voir le navire plongé dans une nébulosité cauchemardesque ! Pendant toutes ses années aux commandes, il n’avait jamais fait l’expérience d’une telle chose! On n’y voyait guère; on ne savait plus où on était. Et toute communication avec l’extérieur était coupée; impossible donc d’envoyer des messages SOS ! Qui plus est, toutes les montres et toutes les pendules s’étaient arrêtées à la même heure ! Il fallait avertir tous les passagers sans trop les inquiéter.
Mais déjà on entendait les cris aigus et déchirants des voyageurs qui se rassemblaient sur le pont. Il y eut un véritable tohu-bohu: des hommes, des femmes, des enfants, affolés et terrifiés couraient dans tous les sens ! Sébastien n’avait jamais eu aussi peur de sa vie . Il était pétrifié. Le capitaine essaya alors d’apaiser les esprits en expliquant cette situation comme un phénomène lié à la lune bleue et à la marée.
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