A l'occasion des fêtes de Noël, le centre du village, qui ressemblait à n'importe quel centre de village en hiver – triste et abandonné –, revêtait ses plus belles décorations. Les rares et... [+]
Chronique de mère débordée: le sens de la propriété
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L'enfant est naturellement égocentrique. C'est une phase normale de son développement.
Par contre, si son comportement persiste au-delà d'un âge raisonnable, tu peux considérer que ta progéniture est un sale gosse égoïste et que tu as loupé un truc dans son éducation.
L'enfant n'est pas prêteur et c'est là son moindre défaut comme aurait pu le dire Jean. En effet, il a un sens aigu de la propriété. As-tu déjà essayé de retirer des mains d'un petit enfant un objet t'appartenant ? Comme un livre (exemple concret pour moi).
Il s'agrippe à lui comme si l'avenir du monde en dépendait, comme s'il contenait l'endroit exact où est planqué un trésor de pirate, comme s'il recelait une formule magique pouvant transformer son lait de croissance en or et comme si à partir de toutes ces découvertes, toute sa vie pourrait prendre une tournure dramatique ( son parent deviendrait une vil personne et l'abandonnerait).
Ensuite, il crie et hurle en se détournant de toi avant de décamper dans un endroit où tu ne pourras pas accéder: sous le canapé. D'autres avant moi ont essayé. Et j'ai bien rigolé. Après j'ai arrêté de me moquer quand je suis restée coincer.
En bref, quand l'enfant s'approprie un objet, il devient sien. Même un livre de Frank Thilliez. Essayer de le récupérer pour lire les dernières pages et enfin savoir quel est le monstre qui tue toutes ces femmes, équivaut à une agression chez l'enfant.
Et comme je suis contre la violence, j'attends qu'il passe à autre chose (comme les partitions de guitare de son père ou les notices de Meccano de ses frères qui traînent). En psychologie, on dit que l'enfant affirme son individualité. Moi, je dis que le parent développe une générosité et une patience sans borne.
Il faut attendre quelques années pour que l'enfant comprenne le sens de la propriété. Ce qui lui appartient effectivement et dont il est propriétaire est différent de ce qui appartient à l'autre et à quoi il n'a pas accès sauf en le demandant. Naturellement, il développe alors le principe de l'échange. Avec ses enjeux et ses bienfaits.
Comme pour les verres de moutarde Amora dans lesquels il boit.
Quand le petit frère a déjà eu la veille le verre de Captain America et que son grand frère réclame son tour de boire dedans, le petit qui saisit à quel point cette situation est injuste, devrait échanger son verre contre celui de Cars. Et le parent sourire de l'harmonie de son foyer.
Mais non. Le petit frère s'est approprié le verre. Il est à lui. Il fait partie intégrante de sa vie. Il EST le verre. Alors, il le dit. Et puis il le marque. De sa salive. Tout autour du verre et il lance à son frère sur le ton du défi:
- " Allez, vas-y, prends-le maintenant !"
...
Mes enfants, ces égoïstes.
Ces dégoûtants aussi.
Ne leur prête rien, c'est un conseil.
Par contre, si son comportement persiste au-delà d'un âge raisonnable, tu peux considérer que ta progéniture est un sale gosse égoïste et que tu as loupé un truc dans son éducation.
L'enfant n'est pas prêteur et c'est là son moindre défaut comme aurait pu le dire Jean. En effet, il a un sens aigu de la propriété. As-tu déjà essayé de retirer des mains d'un petit enfant un objet t'appartenant ? Comme un livre (exemple concret pour moi).
Il s'agrippe à lui comme si l'avenir du monde en dépendait, comme s'il contenait l'endroit exact où est planqué un trésor de pirate, comme s'il recelait une formule magique pouvant transformer son lait de croissance en or et comme si à partir de toutes ces découvertes, toute sa vie pourrait prendre une tournure dramatique ( son parent deviendrait une vil personne et l'abandonnerait).
Ensuite, il crie et hurle en se détournant de toi avant de décamper dans un endroit où tu ne pourras pas accéder: sous le canapé. D'autres avant moi ont essayé. Et j'ai bien rigolé. Après j'ai arrêté de me moquer quand je suis restée coincer.
En bref, quand l'enfant s'approprie un objet, il devient sien. Même un livre de Frank Thilliez. Essayer de le récupérer pour lire les dernières pages et enfin savoir quel est le monstre qui tue toutes ces femmes, équivaut à une agression chez l'enfant.
Et comme je suis contre la violence, j'attends qu'il passe à autre chose (comme les partitions de guitare de son père ou les notices de Meccano de ses frères qui traînent). En psychologie, on dit que l'enfant affirme son individualité. Moi, je dis que le parent développe une générosité et une patience sans borne.
Il faut attendre quelques années pour que l'enfant comprenne le sens de la propriété. Ce qui lui appartient effectivement et dont il est propriétaire est différent de ce qui appartient à l'autre et à quoi il n'a pas accès sauf en le demandant. Naturellement, il développe alors le principe de l'échange. Avec ses enjeux et ses bienfaits.
Comme pour les verres de moutarde Amora dans lesquels il boit.
Quand le petit frère a déjà eu la veille le verre de Captain America et que son grand frère réclame son tour de boire dedans, le petit qui saisit à quel point cette situation est injuste, devrait échanger son verre contre celui de Cars. Et le parent sourire de l'harmonie de son foyer.
Mais non. Le petit frère s'est approprié le verre. Il est à lui. Il fait partie intégrante de sa vie. Il EST le verre. Alors, il le dit. Et puis il le marque. De sa salive. Tout autour du verre et il lance à son frère sur le ton du défi:
- " Allez, vas-y, prends-le maintenant !"
...
Mes enfants, ces égoïstes.
Ces dégoûtants aussi.
Ne leur prête rien, c'est un conseil.
Au pays de Candy, comme dans tous les pays lalallalalllalalalla... :-)
Quand on te prend ton verre, frère ou pas, c'est la guerre !
Tiens, je pense que je vais leur servir leur eau dans des verres à pied ! (ça leur fera les pieds !)
:-)
Sacré Yves.
Merci pour ton conseil !
C'est radical mais ça marche ! :-)) ( on en dit des bêtises en tant que parent hein ?!)