La lutte faisait rage en lui. Raison et Désir s'affrontaient, au rythme ondoyant des hanches qui le narguaient.
Dix mois que durait ce supplice.
— Désires-tu autre chose Julian ? Matt m'attend pour déjeuner.
— Merci Sarah, tu peux y aller.
Le fait que Sarah soit son assistante ne lui facilitait pas la tâche. À son arrivée, il avait fait quelques allusions libertines, mais elle lui avait rétorqué qu'elle était en couple et fidèle. Depuis, il dévorait du regard sa silhouette sculpturale, rêvant de la caresser. Même les escapades sulfureuses qu'il s'offrait régulièrement ne parvenaient plus à combattre l'attrait de cette sirène.
Dire qu'il avait renoncé à sa liberté pour le glaçon jaloux qui lui servait de femme. Il y a longtemps que son épouse avait perdu tout attrait. Conquête facile, personnalité fade, seule sa richesse le poussait à sauvegarder les apparences.
Il devait pourtant être prudent. Son beau-père, qui ne voyait en lui qu'un coureur de dot, avait été clair. À la moindre incartade, il perdait tout. Il l'avait obligé à signer un contrat de mariage, resserrant jusqu'à la suffocation la corde que Julian avait acceptée de se passer au cou.
Un martèlement de talons furieux interrompit ses réflexions mélancoliques. Un cri de rage plus tard, Sarah lui demanda si elle pouvait prendre sa journée.
Il l'étudia un instant : lèvres tremblantes, yeux noyés de larmes. L'image même de la Vulnérabilité. Son instinct l'incita à saisir cette opportunité. Il partit avec elle.
Sarah avait rompu. Adieu Matt ! Dans les jours qui suivirent, ils se rapprochèrent, se séduisirent. Elle eut quelques réticences, mais il lui fit comprendre l'aridité maritale dans laquelle il était coincé.
Trois semaines plus tard, elle lui demanda s'il accepterait de passer la soirée chez elle. Il ne pouvait souhaiter plus beau cadeau d'anniversaire !
Se précipitant sur le téléphone, il annonça à sa femme qu'une réunion imprévue l'obligeait à repousser sa soirée de fête. Elle le prit étonnamment bien.
Il ramena donc Sarah chez elle. Avant qu'il ait pu l'embrasser, elle susurra :
« Mets toi à l'aise, je vais mettre quelque chose de plus confortable et chercher ton cadeau. J'espère qu'il te plaira. »
Aussitôt, Julian imagina Sarah dans sa lingerie la plus sexy. Fou de désir, il se déshabilla précipitamment.
Quand il vit la porte de la chambre s'ouvrir, il prit une pose aguicheuse et...
Une dizaine de personnes, sa femme et son beau père en tête, s'engouffrèrent dans le salon en hurlant :
« Surprise ! »
Dix mois que durait ce supplice.
— Désires-tu autre chose Julian ? Matt m'attend pour déjeuner.
— Merci Sarah, tu peux y aller.
Le fait que Sarah soit son assistante ne lui facilitait pas la tâche. À son arrivée, il avait fait quelques allusions libertines, mais elle lui avait rétorqué qu'elle était en couple et fidèle. Depuis, il dévorait du regard sa silhouette sculpturale, rêvant de la caresser. Même les escapades sulfureuses qu'il s'offrait régulièrement ne parvenaient plus à combattre l'attrait de cette sirène.
Dire qu'il avait renoncé à sa liberté pour le glaçon jaloux qui lui servait de femme. Il y a longtemps que son épouse avait perdu tout attrait. Conquête facile, personnalité fade, seule sa richesse le poussait à sauvegarder les apparences.
Il devait pourtant être prudent. Son beau-père, qui ne voyait en lui qu'un coureur de dot, avait été clair. À la moindre incartade, il perdait tout. Il l'avait obligé à signer un contrat de mariage, resserrant jusqu'à la suffocation la corde que Julian avait acceptée de se passer au cou.
Un martèlement de talons furieux interrompit ses réflexions mélancoliques. Un cri de rage plus tard, Sarah lui demanda si elle pouvait prendre sa journée.
Il l'étudia un instant : lèvres tremblantes, yeux noyés de larmes. L'image même de la Vulnérabilité. Son instinct l'incita à saisir cette opportunité. Il partit avec elle.
Sarah avait rompu. Adieu Matt ! Dans les jours qui suivirent, ils se rapprochèrent, se séduisirent. Elle eut quelques réticences, mais il lui fit comprendre l'aridité maritale dans laquelle il était coincé.
Trois semaines plus tard, elle lui demanda s'il accepterait de passer la soirée chez elle. Il ne pouvait souhaiter plus beau cadeau d'anniversaire !
Se précipitant sur le téléphone, il annonça à sa femme qu'une réunion imprévue l'obligeait à repousser sa soirée de fête. Elle le prit étonnamment bien.
Il ramena donc Sarah chez elle. Avant qu'il ait pu l'embrasser, elle susurra :
« Mets toi à l'aise, je vais mettre quelque chose de plus confortable et chercher ton cadeau. J'espère qu'il te plaira. »
Aussitôt, Julian imagina Sarah dans sa lingerie la plus sexy. Fou de désir, il se déshabilla précipitamment.
Quand il vit la porte de la chambre s'ouvrir, il prit une pose aguicheuse et...
Une dizaine de personnes, sa femme et son beau père en tête, s'engouffrèrent dans le salon en hurlant :
« Surprise ! »
Mon poème Verglas, que vous avez soutenu, est en finale hiver et se languit d'un nouveau soutien de votre part. http://short-edition.com/oeuvre/poetik/verglas Merci d'avance !
mon vote
invitation dans "mon chatêau" ma 1ère nouvelle, autobiographique... en finale ;-)
http://short-edition.com/oeuvre/poetik/linceul-1