Je me souviens que les tremblements de la rame neuve provoquaient des petits frottements du col amidonné de ma chemise contre mon cou. Le col était tout raide, comme moi. J’étais coincé dans mon... [+]
Ce n'était pas un endroit idyllique pour une rencontre amoureuse. Ce n'était qu'une simple gare, sale, grise, un jour automne. Blotti dans mon long manteau, je me protégeais du vent glacial et me cachais de la pluie. Seul, assis sur un banc, et pourtant entouré de milliers de personnes, j'attendais que le train arrive.
Ce fut avec empressement que je m'engouffrais dans un des wagons. Une fois installé à ma place, je tentai en vain de me réchauffer, mais, ce ne fut pas le frictionnement de mes mains contre mes cuisses qui redonna de la chaleur à mon corps, mais cette femme. Elle arriva vers moi d'un pas sûr et déterminé. Sa silhouette fluette se balançait de gauche à droite, au rythme de sa marche. Ses longs cheveux ondulés bougeaient, eux aussi, de la même manière. Elle était éblouissante comme le soleil, ses beaux yeux d'un bleu pur me fixaient, j'avais l'impression qu'elle pouvait voir en moi comme dans un livre ouvert. Mes joues s'enflammèrent tandis qu'elle arrivait à ma hauteur. Sans dire un mot, elle s'assit en face de moi. Pétrifié, je ne pouvais détourner mes yeux de cette femme. Derrière son apparence douce et fragile – on aurait dit une poupée de porcelaine – se cachait une assurance inébranlable. La confiance émanait de son attitude. Sa peau nacrée, son regard doux, son visage rond et son corps fragile n'étaient qu'une illusion. Je me rendis compte que cette dernière m'observait. Ses yeux envoûtants me regardaient sous tous les angles. Le silence entre nous n'était pas pesant mais magique. Le monde s'était arrêtait, tout était flou à part elle.
Quelques minutes passèrent. J'aurais pu rester des heures à la contempler. Hélas, le destin n'était pas de cette avis. Alors que le train commençait à s'arrêter, elle se leva et partit après m'avoir jeté un dernier regard. Paralysé, je l'observais s'éloigner de moi, le cœur en miettes. En quelques secondes mes rêves s'envolèrent, se brisèrent en milles morceaux. Je nous avais imaginés ensemble, heureux, amoureux. Nous parcourions le monde main dans la main, nous fondions un avenir à deux. Il fallut seulement un quart d'heure pour que je tombe amoureux de cette belle inconnue. Ne le reverrais-je donc jamais ? Cette beauté fatale, cette féline fragile ? La tristesse vint éteindre les scintillements qui avaient germé dans mes yeux, puis, laissa place aux regrets de ne pas l'avoir abordé cette magnifique créature. Est-elle sortie de ma vie pour toujours ? Non ! Elle restera dans un coin de mon cœur, je ne l'oublierai jamais ! Ô toi magnifique poupée sauvage, je promets de te retrouver et de t'aimer !
Ce fut avec empressement que je m'engouffrais dans un des wagons. Une fois installé à ma place, je tentai en vain de me réchauffer, mais, ce ne fut pas le frictionnement de mes mains contre mes cuisses qui redonna de la chaleur à mon corps, mais cette femme. Elle arriva vers moi d'un pas sûr et déterminé. Sa silhouette fluette se balançait de gauche à droite, au rythme de sa marche. Ses longs cheveux ondulés bougeaient, eux aussi, de la même manière. Elle était éblouissante comme le soleil, ses beaux yeux d'un bleu pur me fixaient, j'avais l'impression qu'elle pouvait voir en moi comme dans un livre ouvert. Mes joues s'enflammèrent tandis qu'elle arrivait à ma hauteur. Sans dire un mot, elle s'assit en face de moi. Pétrifié, je ne pouvais détourner mes yeux de cette femme. Derrière son apparence douce et fragile – on aurait dit une poupée de porcelaine – se cachait une assurance inébranlable. La confiance émanait de son attitude. Sa peau nacrée, son regard doux, son visage rond et son corps fragile n'étaient qu'une illusion. Je me rendis compte que cette dernière m'observait. Ses yeux envoûtants me regardaient sous tous les angles. Le silence entre nous n'était pas pesant mais magique. Le monde s'était arrêtait, tout était flou à part elle.
Quelques minutes passèrent. J'aurais pu rester des heures à la contempler. Hélas, le destin n'était pas de cette avis. Alors que le train commençait à s'arrêter, elle se leva et partit après m'avoir jeté un dernier regard. Paralysé, je l'observais s'éloigner de moi, le cœur en miettes. En quelques secondes mes rêves s'envolèrent, se brisèrent en milles morceaux. Je nous avais imaginés ensemble, heureux, amoureux. Nous parcourions le monde main dans la main, nous fondions un avenir à deux. Il fallut seulement un quart d'heure pour que je tombe amoureux de cette belle inconnue. Ne le reverrais-je donc jamais ? Cette beauté fatale, cette féline fragile ? La tristesse vint éteindre les scintillements qui avaient germé dans mes yeux, puis, laissa place aux regrets de ne pas l'avoir abordé cette magnifique créature. Est-elle sortie de ma vie pour toujours ? Non ! Elle restera dans un coin de mon cœur, je ne l'oublierai jamais ! Ô toi magnifique poupée sauvage, je promets de te retrouver et de t'aimer !
Dans "Regarde moi, tu avais déjà essayé cette situation, tu étais un garçon amoureux d'une jeune aveugle...Un exercice difficile que de se confronter aus sentiments qui sont ceux que ressentent l'autre. Une inversion des rôles qui demande de la maîtrise...C'est super.
Mon tanka "Il dessine Armstrong" est en finale. Vous séduira-t-il ?