Chante aux chats la chanson
Cherchant le son joli
D'un cœur à cœur ravi
Vibrant à l'unisson
Le ronron, la... [+]
Un songe
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Au tout premier regard, un tableau anodin
Un homme au pied d’un arbre est assis en tailleur
Les yeux dans le vague, son souffle ne dit rien
De ces tourments intimes qui tenaillent son cœur
Seuls ses deux points crispés sur le sol moussu
Révèlent la vigueur de tout ce qui l’accable
S’assumer en Sisyphe, il s’en sentait capable
Tant qu’il se voyait fort dans les yeux de l’Élue
En bouleversant sa vie et en la voulant sienne,
Ils s’aimeraient d’Amour ; Il voulait son bonheur
Vivre à deux chaque instant, sans jamais avoir peur
Sans plus craindre les coups ; il en faisait sa Reine.
Cauchemars et violence se sont désintégrés
Mais charge de famille, mais dettes du passé
Ont eu raison du feu, de l’espoir, des envies
Une vie par défaut de princesse en survie
Soudain au creux d’un songe, sorti droit du passé,
Le prédateur patient est venu la chercher
Lui ouvrant grand ses griffes, elle s’est précipitée
Préférant avoir peur, mais vivre à satiété.
Il est déjà à terre, mais il semble chuter
Encore. Et il ignore s’il peut tomber plus bas.
Elle l’aime il le sait bien, car elle est encore là ;
Il brûle de mille feux et rêve de l’emporter
L’arracher aux galères, lui construire un abri
Émailler le chemin ou elle doit passer
De pétales de rose, à ses pieds parfumés.
La chérir sans obstacle, et fusionner sans bruit.
Un homme au pied d’un arbre est assis en tailleur
Les yeux dans le vague, son souffle ne dit rien
De ces tourments intimes qui tenaillent son cœur
Seuls ses deux points crispés sur le sol moussu
Révèlent la vigueur de tout ce qui l’accable
S’assumer en Sisyphe, il s’en sentait capable
Tant qu’il se voyait fort dans les yeux de l’Élue
En bouleversant sa vie et en la voulant sienne,
Ils s’aimeraient d’Amour ; Il voulait son bonheur
Vivre à deux chaque instant, sans jamais avoir peur
Sans plus craindre les coups ; il en faisait sa Reine.
Cauchemars et violence se sont désintégrés
Mais charge de famille, mais dettes du passé
Ont eu raison du feu, de l’espoir, des envies
Une vie par défaut de princesse en survie
Soudain au creux d’un songe, sorti droit du passé,
Le prédateur patient est venu la chercher
Lui ouvrant grand ses griffes, elle s’est précipitée
Préférant avoir peur, mais vivre à satiété.
Il est déjà à terre, mais il semble chuter
Encore. Et il ignore s’il peut tomber plus bas.
Elle l’aime il le sait bien, car elle est encore là ;
Il brûle de mille feux et rêve de l’emporter
L’arracher aux galères, lui construire un abri
Émailler le chemin ou elle doit passer
De pétales de rose, à ses pieds parfumés.
La chérir sans obstacle, et fusionner sans bruit.
Nouvelle sur le site, mon poème "le coq et l'oie" est en ligne. Je vous invite à le commenter, si le cœur vous dit;
Mes deux œuvres, BAL POPULAIRE et ÉTÉ EN FLAMMES , sont en lice pour
le Grand Prix Été 2016. Je vous invite à venir les lire et les soutenir si le cœur
vous en dit, merci! http://short-edition.com/oeuvre/poetik/bal-populaire
http://short-edition.com/oeuvre/poetik/ete-en-flammes