Danses avec les ombres, les fées et les brumes
Dans sa robe noire, parfums d’amertume
Grave sur sa peau quelques mots posthumes
Des vers solitaires que l’oubli inhume

Regarder l’amor, rencontre amoureuse
Déchirant les cieux d’une voix malheureuse
Les airs chaotiques d’une vie ténébreuse
Marcher vers la mort ta sœur bienheureuse

Tremblent les mains froides quêtant la pureté
Les cordes pincées sans tonalité,
Les corps égarés sans sualité
Les accords perdus la sonorité

L’isolement aigu vers toi sifflotant
La Grâce en douceur tes rêves rejetant
Plus jamais l’amour, plus jamais le temps
Mélodies profondes écourter l’instant
Sur le bord du lac git un corps flottant