Silence étrange d'un monde dormant
Où tout est ombre et que stupeur
Voile vaporeux des jours sans heures
S'égrène le temps, les corps flanchants,
Morne solitude d'un monde puéril
Où les ailleurs sont immobiles
Des océans de larmes, exsangues
Le ciel s'ennuie dans toutes les langues,
Les mois s'enlisent maintenant ...
Aux chemins inodores des chagrins contenus
Dans l'air vicié qui empoisonne nos sangs
Nos luttes vaines, peinent, à mains nues,
Subissant l'invisible ennemi meurtrier
Sous quelques masques de couturier
Nos souffles courts agonisent
Dans les couloirs remplis, gisent,
Les yeux brillants des vies transies
Ayant l'inflexion des chers corps disparus,
Se cachent des milliers de vaincus
Applaudissant la moindre accalmie.
Aux lueurs de l'aube déconfinée ,
Scrutant un même horizon cerné,
Nos âmes laissées à l'abandon
Retrouveront un peu de paix
Nous pointerons du doigt l'affiche rouge de honte
Des rois déchus, décapités.
Si le cœur vous en dit, un petit tour sur ma modeste page me ravirait.
Merci beaucoup , j'espère que tu vas bien , 🙏