Rien
Le sable rose pâle poudre les doigts
Du chamelier muet accroupi,
Perçant le chèche blanc son regard noir
Balaie
... [+]
Seul
il y a
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Finaliste
Jury
Jury

Seul sur ce banc, sous le regard des passants,
A la vue de tous, néanmoins transparent.
La misère éloigne le regard des honnêtes gens,
La pauvreté n’est pas contagieuse pourtant.
Une bouteille pour tendre compagne,
Douceur pour ma carcasse prisonnière de ce bagne.
Le soleil complice et seul ami,
Me caresse et me ramène chaque jour à la vie.
Quotidien où je tombe plus bas,
Il est si loin le temps de tes bras.
J’ai sombré. Comment je ne sais.
J’ai coulé à pic sans pouvoir me relever.
Je m’enfonce dans ma décadence,
Tourbillon d’un siphon de carences.
Je m’accroche à mes souvenirs,
Qui s’évaporent et me font défaillir.
Je suis l’ombre de moi-même
Spectateur de la dernière scène.
Dans une dernière révérence,
Quitter cette vie qui n’a plus de sens.
Le corps engourdi par le froid,
Mon esprit s’échappe de moi,
Dans l’indifférence de la foule
D’un coup, je m’écroule.
A la vue de tous, néanmoins transparent.
La misère éloigne le regard des honnêtes gens,
La pauvreté n’est pas contagieuse pourtant.
Une bouteille pour tendre compagne,
Douceur pour ma carcasse prisonnière de ce bagne.
Le soleil complice et seul ami,
Me caresse et me ramène chaque jour à la vie.
Quotidien où je tombe plus bas,
Il est si loin le temps de tes bras.
J’ai sombré. Comment je ne sais.
J’ai coulé à pic sans pouvoir me relever.
Je m’enfonce dans ma décadence,
Tourbillon d’un siphon de carences.
Je m’accroche à mes souvenirs,
Qui s’évaporent et me font défaillir.
Je suis l’ombre de moi-même
Spectateur de la dernière scène.
Dans une dernière révérence,
Quitter cette vie qui n’a plus de sens.
Le corps engourdi par le froid,
Mon esprit s’échappe de moi,
Dans l’indifférence de la foule
D’un coup, je m’écroule.
