Je sais
À travers les façades ternes
Aux volets mi-clos
Entre les briques rouges se fissure
Le ciment des âmes... [+]
Quand le jour sombre
lectures

Au détour des rues
Pâles,
Tel le ciel livide d’un havre blanc,
Je suis la houle
Porté par le ressac
Des heures indues
Glissent sur l’asphalte
Les ombres mortifères,
Bercées de lents remous
Sur les bretelles disséminées,
Enivrées d’ondes faméliques
Où tout s’émeut
Puis, quand le jour sombre,
La nuit s’écoule dans les artères,
Abjecte.
Les hydres pleuvent,
Âmes perdues sur les trottoirs,
Sous les néons des lampadaires
Disjoints
Alors, la bombe implose en artifices
Au son des pavés,
Et les rues, disloquées, auréolées d’éclats de lune,
Broyées,
Suintent à l’unisson
De lents ruisseaux
Cystiques.
Merci d'être passé par là.
Ven
Comme un tableau surréaliste.
Un mouvement constant comme une distorsion...sincèrement magnifique.
Vraiment touchée et je ne suis pas une fan des vers libres, comme quoi...
Merci encore.
Ven
Ven