En un double karma
Madiba, Mahatma
Ici se sont croisés
Sur feuille de papier.
Fi ! du temps, fi ! du lieu
Des... [+]
La porte s'est ouverte
Et l'Amour est entré ;
Sa stature parfaite
Éclatait de beauté ;
Doucement je l'ai prise
Et, du bout de mes doigts,
Sa peau, j'ai caressé ;
Dessous sa collerette
Son tendre cœur battait ;
Là haut, dans ma chambrette,
Me suis mis à l'aimer ;
Elle était de surcroît
Tant soit peu insoumise,
A rendre très jaloux
Un amoureux transi,
Qui, de loin, convoitise
Les charmeurs remous
De ses pauses choisies
Dans le frais courant d'air
De ma fenêtre ouverte ;
Son teint était si clair
Qu'elle paraissait inerte,
Mais, en moins d'un éclair
Elle s'était offerte ;
Sur mon torse dénudé
Doucement l'ai posée,
Et toute sa vesprée
S'est alors déployée
Dégageant un parfum
Semblable aux phéromones
De l'instant opportun
Que vif amour façonne ;
La porte s'est refermée
Et l'Amour est sorti,
Laissant dans son sillage
Les effluves sans souci
D'une rose volage
Mais néanmoins amie,
Heureuse de ce partage
Et qui réconcilie
Mon bel amour des fleurs
Avec ma douce folie ;
Et pour mon grand bonheur
Dans la pièce d'à côté,
Encore toute ébaubie
Par cette idyllité,
Dans le vase, elle repose,
Avec les autres roses,
Formant joli bouquet
Tout à fait anonyme,
Mais elle, toujours sublime .
Et l'Amour est entré ;
Sa stature parfaite
Éclatait de beauté ;
Doucement je l'ai prise
Et, du bout de mes doigts,
Sa peau, j'ai caressé ;
Dessous sa collerette
Son tendre cœur battait ;
Là haut, dans ma chambrette,
Me suis mis à l'aimer ;
Elle était de surcroît
Tant soit peu insoumise,
A rendre très jaloux
Un amoureux transi,
Qui, de loin, convoitise
Les charmeurs remous
De ses pauses choisies
Dans le frais courant d'air
De ma fenêtre ouverte ;
Son teint était si clair
Qu'elle paraissait inerte,
Mais, en moins d'un éclair
Elle s'était offerte ;
Sur mon torse dénudé
Doucement l'ai posée,
Et toute sa vesprée
S'est alors déployée
Dégageant un parfum
Semblable aux phéromones
De l'instant opportun
Que vif amour façonne ;
La porte s'est refermée
Et l'Amour est sorti,
Laissant dans son sillage
Les effluves sans souci
D'une rose volage
Mais néanmoins amie,
Heureuse de ce partage
Et qui réconcilie
Mon bel amour des fleurs
Avec ma douce folie ;
Et pour mon grand bonheur
Dans la pièce d'à côté,
Encore toute ébaubie
Par cette idyllité,
Dans le vase, elle repose,
Avec les autres roses,
Formant joli bouquet
Tout à fait anonyme,
Mais elle, toujours sublime .
Mais néanmoins amie "
J'aime cette poésie toute en douceur
et cette saine résignation...