Comme une Alice sans malice
Laissée sciemment par Lewis
Boire à la magie de ses vers
Je suis curieuse, éveillez-moi
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Pseudo-classique cherche relation libre
lectures
Mignonne, allons goûter la prose… Voyez, j’ose
Me déclarer, clamer des mots fous à lier,
Respirer le vers libre au jardin de vos roses
Dont pétales, jamais, ne seront élidés.
Voyez, là, suspendues aux tiges des pensées,
Mes lettres acrostiches en forme de cœur
Cueillez-les une à une, ou toutes en brassées
Elles vous berceront au rythme de leurs chœurs.
Hélas ! Vous me toisez, niez nos ascendants…
Ma rime suffisante et mes sons diérèses
Prennent l’eau et me noient, moi le maudit perdant…
Vous vous réjouissez de me voir mal à l’aise ?
Soit ! Je dois abdiquer, mais avant je vous plaque
Une bonne césure ! Oui, je me sens bien mal
Mais poète je reste. Adieu, pauvre cigale…
Quand fourmillent mes pieds, je prends ma clique - Et clac !
Merci quand même à Mr Dédé... oui, la prosodie a une grande importance en poésie, il faut la lire à voix haute pour le comprendre.
Enjoué et bien ficelé.
Bravo