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J'ai la nostalgie du lycée
De l'époque des yéyés
Et des polars que je lisais
Pendant l'étude surveillée
C'était le temps du rock'n roll
Qu'on appelait nos années folles
De mes vieux disques de jazz
Que j'écoutais sur un Teppaz
J'ai la nostalgie d'un passé
Dont je recolle les morceaux
En écoutant Elvis Presley
Et la guitare de Django
Nostalgie des longues virées
Et des balades à vélo
Quand on partait se promener
À l'étang du vieux château
Nostalgie des années soixante
Et des belles adolescentes
J'apprenais la Carte du Tendre
Et quelques vers de Cassandre
Il y avait Françoise Hardy
Les premières surpris'parties
Je préférais le cinéma
Et Gina Lollobrigida
J'ai la nostalgie des vacances
D'un après-midi de juillet
Quand j'écoutais le Tour de France
Et Concerto pour un été
C'était le temps du Golf-Drouot
Du piano de Fats Domino
Quand on n'avait d'autre souci
Que d'attendre le jeudi
J'ai la nostalgie de souv'nirs
Qui ne veulent plus rien dire
Et d'un orgue de Barbarie
Qui déroule à n'en plus finir
Un passé que je ne sais plus
Sur un air de mélancolie
Qui me dit mais je suis têtu :
« Ça sert à rien la nostalgie ! »
De l'époque des yéyés
Et des polars que je lisais
Pendant l'étude surveillée
C'était le temps du rock'n roll
Qu'on appelait nos années folles
De mes vieux disques de jazz
Que j'écoutais sur un Teppaz
J'ai la nostalgie d'un passé
Dont je recolle les morceaux
En écoutant Elvis Presley
Et la guitare de Django
Nostalgie des longues virées
Et des balades à vélo
Quand on partait se promener
À l'étang du vieux château
Nostalgie des années soixante
Et des belles adolescentes
J'apprenais la Carte du Tendre
Et quelques vers de Cassandre
Il y avait Françoise Hardy
Les premières surpris'parties
Je préférais le cinéma
Et Gina Lollobrigida
J'ai la nostalgie des vacances
D'un après-midi de juillet
Quand j'écoutais le Tour de France
Et Concerto pour un été
C'était le temps du Golf-Drouot
Du piano de Fats Domino
Quand on n'avait d'autre souci
Que d'attendre le jeudi
J'ai la nostalgie de souv'nirs
Qui ne veulent plus rien dire
Et d'un orgue de Barbarie
Qui déroule à n'en plus finir
Un passé que je ne sais plus
Sur un air de mélancolie
Qui me dit mais je suis têtu :
« Ça sert à rien la nostalgie ! »
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Je vous invite à lire, si vous avez un peu de temps, une de mes nouvelles, tragique mais non dénuée d'humour : http://short-edition.com/oeuvre/nouvelles/la-societe-fait-un-carton
Voici mon oeuvre présentée pour la matinale des lycéens (justement ;) ), si vous voulez venir faire un petit tour (deux minutes de lecture) ;) : http://short-edition.com/oeuvre/tres-tres-court/tournez-a-droite
D'ordinaire, j'aurais certainement pensé :"trop simple, pas assez travaillé". Mais j'aurais eu tort. En fait, c'est un poème d'utilité publique, à lire dès le matin pour se remémorer les bons souvenirs.
C'est frais, naïf (au sens noble du terme). Charlélie Couture a écrit à ce propos : "être naïf, c'est croire aux anges".
Avec tes vers, j'ai envie d'y croire aussi. Mon vote.