De l’orée du jour
Au crépuscule
Teint pâle
Bouche sableuse
Où s’enlisent les mots
Sous les plis des... [+]
Monsieur le PRESIDENT
Pierre Galliez(inspiré de Boris Vian)
Lettre aux services sociaux et Mutuelles
Monsieur le Président
Je vous écris cette lettre
Que vous lirez peut être
Si vous avez le temps
J’avais demandé d’être aidé
Des messages se sont succédés
Mais aujourd’hui c’ est arrivé
Vous avez tout refusé
Monsieur le Président
Avant être sous terre
Je ne puis pas me taire
Avant de devenir mendiant
J’ai payé , cotisé
Pour être protégé
Mais maintenant âgé
Vous me laissez tomber
La mutuelle m’écarte
Il faudrait que je parte
Je lui couterais moins cher
Ça s’rait une bonne affaire
Pourtant dans les revues
Les belles publicités
Pour nos difficultés
Des mauvais temps venus
Paraît qu’ y’a les critères
Comme pour actionnaires
Disent être déficitaires
Alors ponctions opèrent
Une vie cotisant
Parfois en me privant
Mais quand on devient vieux
Faut plus compter sur eux
Ça les gêne les vieux
Ils deviennent trop couteux
Deviennent dépendants
Et trop embarrassants
J’irai bientôt sous terre
Le capital décès
Versements rognés
C’est d’abord les affaires
Et les gouvernements
Qui tapent sur les vieux
Impots pour ces hideux
Les vieux sans tourments
Monsieur le président
J’ai bien des tourments
Et votre politique
Protège les gens à fric
Eliminez les vieux
Et taxez les au mieux
Ces encombrants odieux
Qui seraient mieux aux cieux
Pierre Galliez(inspiré de Boris Vian)
Lettre aux services sociaux et Mutuelles
Monsieur le Président
Je vous écris cette lettre
Que vous lirez peut être
Si vous avez le temps
J’avais demandé d’être aidé
Des messages se sont succédés
Mais aujourd’hui c’ est arrivé
Vous avez tout refusé
Monsieur le Président
Avant être sous terre
Je ne puis pas me taire
Avant de devenir mendiant
J’ai payé , cotisé
Pour être protégé
Mais maintenant âgé
Vous me laissez tomber
La mutuelle m’écarte
Il faudrait que je parte
Je lui couterais moins cher
Ça s’rait une bonne affaire
Pourtant dans les revues
Les belles publicités
Pour nos difficultés
Des mauvais temps venus
Paraît qu’ y’a les critères
Comme pour actionnaires
Disent être déficitaires
Alors ponctions opèrent
Une vie cotisant
Parfois en me privant
Mais quand on devient vieux
Faut plus compter sur eux
Ça les gêne les vieux
Ils deviennent trop couteux
Deviennent dépendants
Et trop embarrassants
J’irai bientôt sous terre
Le capital décès
Versements rognés
C’est d’abord les affaires
Et les gouvernements
Qui tapent sur les vieux
Impots pour ces hideux
Les vieux sans tourments
Monsieur le président
J’ai bien des tourments
Et votre politique
Protège les gens à fric
Eliminez les vieux
Et taxez les au mieux
Ces encombrants odieux
Qui seraient mieux aux cieux