Géométrie parfaite des coquilles d’œuf
Les maisons en troupeau sont étranges
Elles sont de laine et de sang neuf
Serrées comme des moutons des quartiers d’orange
A l’ombre d’un cèdre droit qui a l’allure
D’un pâtre solitaire et très sage
Et son ombre tourne à mesure
Que le soleil rôde autour du village
Lorsque les cigales chantent à la lune
Leur musique méridionale, le berger
La tête au sein des astres diurnes
Se sent la force des années
Son être frémis sous l’haleine chaude
Des odeurs gorgées de lumière
S’exhalant comme une vapeur quitte l’onde
De la fraîcheur heureuse de la terre
Quand les clartés lactescente
D’un soleil invisible et très doux
Ecartent comme une main galante
Le voile mouvant de la terre à genoux
Les bergers vêtus de laine
Prient déjà pour que le troupeau
Dans sa transhumance prochaine
Progresse en paix vers la pâtis d’en haut.
Les maisons en troupeau sont étranges
Elles sont de laine et de sang neuf
Serrées comme des moutons des quartiers d’orange
A l’ombre d’un cèdre droit qui a l’allure
D’un pâtre solitaire et très sage
Et son ombre tourne à mesure
Que le soleil rôde autour du village
Lorsque les cigales chantent à la lune
Leur musique méridionale, le berger
La tête au sein des astres diurnes
Se sent la force des années
Son être frémis sous l’haleine chaude
Des odeurs gorgées de lumière
S’exhalant comme une vapeur quitte l’onde
De la fraîcheur heureuse de la terre
Quand les clartés lactescente
D’un soleil invisible et très doux
Ecartent comme une main galante
Le voile mouvant de la terre à genoux
Les bergers vêtus de laine
Prient déjà pour que le troupeau
Dans sa transhumance prochaine
Progresse en paix vers la pâtis d’en haut.