À contre-jour
Elle est nue devant toi.
Ses seins ont la lourdeur d'un excès de tendresse
Ses reins les fatigues d'un... [+]
Des vagues écument les âmes,
Du feu de l'Enfer
Attisent la haine.
MAIS
Quand le poète paraît,
Du velours d’une chanson d’Amour,
Caresse une feuille esseulée
De la beauté du Paradis,
Cueille le rêve d’une pomme,
Alors le soleil s’éveille.
Des nuages gris se couvrent de deuil,
S'arment de froid,
D’un coeur glacé, de grêlons
giflent les cathédrales.
MAIS
Quand le poète descend dans la rue (1 )
Il fait de plus en plus beau nuit et jour (2)
Les fleurs couchées sur le tableau du Maître
Offrent leur beauté aux couleurs du printemps.
Ma Belle se cache, ferme les yeux
Oublie notre jardin
De mes vers givrés,
Ne peut se réchauffer
MAIS
Quand le poète paraît,
De son haleine,
De quelques mots bleus
Caresse son visage,
Elle dénude son coeur,
D’un cerisier en fleurs,
offre le printemps à mes lèvres endormies.
LUCIANO
(1) Charles Trenet
(2) Paul Eluard
Du feu de l'Enfer
Attisent la haine.
MAIS
Quand le poète paraît,
Du velours d’une chanson d’Amour,
Caresse une feuille esseulée
De la beauté du Paradis,
Cueille le rêve d’une pomme,
Alors le soleil s’éveille.
Des nuages gris se couvrent de deuil,
S'arment de froid,
D’un coeur glacé, de grêlons
giflent les cathédrales.
MAIS
Quand le poète descend dans la rue (1 )
Il fait de plus en plus beau nuit et jour (2)
Les fleurs couchées sur le tableau du Maître
Offrent leur beauté aux couleurs du printemps.
Ma Belle se cache, ferme les yeux
Oublie notre jardin
De mes vers givrés,
Ne peut se réchauffer
MAIS
Quand le poète paraît,
De son haleine,
De quelques mots bleus
Caresse son visage,
Elle dénude son coeur,
D’un cerisier en fleurs,
offre le printemps à mes lèvres endormies.
LUCIANO
(1) Charles Trenet
(2) Paul Eluard