C'était une purée à couper au couteau
Mais je n'avais sur moi qu'une pelle à gâteau
Dieu sait... [+]
Finies les chevauchées, je croupis confiné,
A l’espace étriqué, sur feuille de papier.
Fermé rectangle vert, très grand terrain de sport,
Mais le blanc est ouvert, suite à ce mauvais sort .
Difficile à narrer, centimètres carrés,
Plus simple de s’envoler, débordement d’ailier.
Je m’escrime à conter mes sentiments moteurs,
Plutôt que de planter un crochet intérieur.
Grands espaces domptés, je peux évoluer,
Petits feuillets discrets, je ne sais rédiger !
Je m’efforce à couvrir, à griffonner l’espace,
Comme mes jambes à courir, sur ce gazon fugace.
Orthographe musclée, syntaxe renforcée,
Des mots entrelacés, comme rude mêlée.
Kilomètres courus, hélas mauvaise passe,
Tels mauvais vers pondus ne laissent pas de trace.
Tant pis, je m’y remets, j’écris sans retenue,
Toutefois rien n’y fait, mon texte n’est pas lu.
A l’espace étriqué, sur feuille de papier.
Fermé rectangle vert, très grand terrain de sport,
Mais le blanc est ouvert, suite à ce mauvais sort .
Difficile à narrer, centimètres carrés,
Plus simple de s’envoler, débordement d’ailier.
Je m’escrime à conter mes sentiments moteurs,
Plutôt que de planter un crochet intérieur.
Grands espaces domptés, je peux évoluer,
Petits feuillets discrets, je ne sais rédiger !
Je m’efforce à couvrir, à griffonner l’espace,
Comme mes jambes à courir, sur ce gazon fugace.
Orthographe musclée, syntaxe renforcée,
Des mots entrelacés, comme rude mêlée.
Kilomètres courus, hélas mauvaise passe,
Tels mauvais vers pondus ne laissent pas de trace.
Tant pis, je m’y remets, j’écris sans retenue,
Toutefois rien n’y fait, mon texte n’est pas lu.
Il est lu votre texte, mais plus important, il a le mérite d'être écrit !