Que rugisse le vent dans les mornes cyprès,
Que le soleil s'enflamme ou que le ciel sanglote,
Fidèle, elle venait, d'un... [+]
La place du village
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Que ton poème soit la place du village
Où chacun se retrouve et bavarde à son aise.
Le vieillard fatigué peut approcher sa chaise
Dans le halo doré où se remplit ta page.
La rue propre et pavée s’ouvre sur des prés verts
Où une fleur éclot… se meurt une autre fleur.
Sur l’horizon un baiser de lumière effleure
Un nuage d’argent où tu graves tes vers.
Tu te fraies un chemin dans de sombres buissons
Où dorment des parfums alourdis de prières ;
Un sourire de gosse et le choc d’une pierre
Sur l’eau du vieux bassin font un double frisson.
Un couple étendu nu à l’écarté du soir
Cueille aux pampres de ta phrase une paix trop brève…
Quelques flocons épars de leur union s’élèvent
Comme une fumée bleue jaillie d’un encensoir.
Que s’ouvre le logis où court leur impatience,
Que leur muet duo dans le hameau ouvert
Ne soit jamais brisé d’un mot dur ou pervers.
Poète, ton semis enfante l’Espérance !
Où chacun se retrouve et bavarde à son aise.
Le vieillard fatigué peut approcher sa chaise
Dans le halo doré où se remplit ta page.
La rue propre et pavée s’ouvre sur des prés verts
Où une fleur éclot… se meurt une autre fleur.
Sur l’horizon un baiser de lumière effleure
Un nuage d’argent où tu graves tes vers.
Tu te fraies un chemin dans de sombres buissons
Où dorment des parfums alourdis de prières ;
Un sourire de gosse et le choc d’une pierre
Sur l’eau du vieux bassin font un double frisson.
Un couple étendu nu à l’écarté du soir
Cueille aux pampres de ta phrase une paix trop brève…
Quelques flocons épars de leur union s’élèvent
Comme une fumée bleue jaillie d’un encensoir.
Que s’ouvre le logis où court leur impatience,
Que leur muet duo dans le hameau ouvert
Ne soit jamais brisé d’un mot dur ou pervers.
Poète, ton semis enfante l’Espérance !
Les poèmes appartiennent à leurs lecteurs, pour toujours.