Je me fais ombre parmi les ombres sillonnant les rues et contournant les froides carcasses. Les travailleurs de nuit ont le... [+]

Il ne reste rien des tempêtes de mots, de l’encre et des larmes coulées une fois l’aube levée. Il n’y a plus sang, sanglots et souffrance une fois le ciel teinté de rose et d’orangé.
Le sel se dissipe dans les oreillers fleuris. Âme voilée, cœur durci. Les larmes ; des poussières au creux de la nuit.
Il ne reste rien des silences portés aux étoiles, aux confins de la Voie lactée. Le vent ne charrie plus les feuilles du chêne et les brises ne sont plus messagères célestes.
De l’aube, une promesse naît. Une légèreté portée par les pies. Mais, je porte la marque de la lune, l’odeur âpre des nuits, le goût du sel.
Je suis la nuit. Devient noirceur, profondeur infinie. Un gouffre de néant. Des parfums étoilés, je veux respirer.
Je serai lune, cratère et obscure.
Je serai néant, vide et canopée.
Je serai la nuit.
De très belles images. Bravo
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