Retirée dans sa chambre, Willie fait des taches. Ses petits doigts pincent des cartouches d'encre contre la feuille quadrillée. Le liquide noir se répand sur la page immaculée du carnet. Elle ... [+]

Pourquoi on a aimé ?
« La neige » est un poème puissant, prenant, surprenant parfois, qui frôle l’hermétisme à plusieurs reprises. Le genre de poème qu’il faut
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Le froissement sourd des divans
Se fait velours sous les épidermes
Seul le gris les cerne.
Tout le monde se prend au « j’aime »,
Les cons prennent du bon temps.
Il décapsule les heures, le gaz des secondes s’évapore.
Les centimètres des robes bégayent
Pour que les regards dérapent.
Et les allumettes craquent.
Les rires se font entendre baleines
L’alcool leur dérobe le bon sens.
Il déambule, s’esseule. Succombe à son sort.
Les nuances des cris suspendus à ses oreilles
Des substances à des prix qui frôlent le soleil.
La cire des sourires fondue sur les verres de table.
Des chaînes aux poignets, invisibles câbles.
Il se sent bulle, pas de celles qui s’éclatent.
La moiteur de l’aube laisse les corps épuisés
Les papillons déplient leurs ailes cramées
Encore courbés sous des mains balais
Les regards fuient comme des vessies extasiées.
Il voudrait juste un pull, un frisson lui échappe.
Il avait refusé la neige, il se prendrait le vent.
Se fait velours sous les épidermes
Seul le gris les cerne.
Tout le monde se prend au « j’aime »,
Les cons prennent du bon temps.
Il décapsule les heures, le gaz des secondes s’évapore.
Les centimètres des robes bégayent
Pour que les regards dérapent.
Et les allumettes craquent.
Les rires se font entendre baleines
L’alcool leur dérobe le bon sens.
Il déambule, s’esseule. Succombe à son sort.
Les nuances des cris suspendus à ses oreilles
Des substances à des prix qui frôlent le soleil.
La cire des sourires fondue sur les verres de table.
Des chaînes aux poignets, invisibles câbles.
Il se sent bulle, pas de celles qui s’éclatent.
La moiteur de l’aube laisse les corps épuisés
Les papillons déplient leurs ailes cramées
Encore courbés sous des mains balais
Les regards fuient comme des vessies extasiées.
Il voudrait juste un pull, un frisson lui échappe.
Il avait refusé la neige, il se prendrait le vent.

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Mon existence : c'est moi-même le maître (Kruz BATEk Louya)