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La mer
Théâtre où fleurissent l'écume et la lumière,
Spectacle fascinant, mariant force et mystère,
La mer affiche par tout temps tumulte et beauté,
Allaitant le curieux de sa sève bleutée.
Jardin merveilleux où germent d'exquises souffrances,
L'hirsute concède aux espérances sa semence
Et n'offre aux orgueilleux aucune chance de salut
Se faisant le marbre des illusions perdues.
Terre d'humeur, terre de peine et de labeur,
C'est de son chant baigné de larmes et de sueur
Que la belle pleure les marins qu'elle dévore
Ou que, furibonde, elle tempête contre son sort.
Quand avec le vent l'insolente se querelle,
Fringante, elle habille son col de frêle dentelle
D'où s'échappent épars d’étincelants goélands
Qui joignent leurs cris à la fureur de l'océan.
C'est ainsi que je l'aime, rebelle et conquérante,
Quand elle sonne la révolte de Poséidon.
Alors elle gronde, postillonne, impatiente,
Et de toutes ses lames demande soumission.
Je l'aime aussi quand, par vent calme, pénitente,
A mes pieds la comédienne se meurt, pétillante,
Comme pour demander grâce, délicate, sans menace
Et se retire malicieuse, sans laisser de trace.
Et je suis roi quand les sirènes me prient du port
De suivre le sillage des vaisseaux de couleur,
Pêcheur de secret dans la nuit des profondeurs,
Quand l'azur s'abreuve et me livre ses trésors.
Chemin de liberté, chemin de vérité,
Exaltant bien des rêves, abîmant les vanités,
La mer répand sur l'âme des hommes valeureux,
A perte de vie son charme si capiteux.
Spectacle fascinant, mariant force et mystère,
La mer affiche par tout temps tumulte et beauté,
Allaitant le curieux de sa sève bleutée.
Jardin merveilleux où germent d'exquises souffrances,
L'hirsute concède aux espérances sa semence
Et n'offre aux orgueilleux aucune chance de salut
Se faisant le marbre des illusions perdues.
Terre d'humeur, terre de peine et de labeur,
C'est de son chant baigné de larmes et de sueur
Que la belle pleure les marins qu'elle dévore
Ou que, furibonde, elle tempête contre son sort.
Quand avec le vent l'insolente se querelle,
Fringante, elle habille son col de frêle dentelle
D'où s'échappent épars d’étincelants goélands
Qui joignent leurs cris à la fureur de l'océan.
C'est ainsi que je l'aime, rebelle et conquérante,
Quand elle sonne la révolte de Poséidon.
Alors elle gronde, postillonne, impatiente,
Et de toutes ses lames demande soumission.
Je l'aime aussi quand, par vent calme, pénitente,
A mes pieds la comédienne se meurt, pétillante,
Comme pour demander grâce, délicate, sans menace
Et se retire malicieuse, sans laisser de trace.
Et je suis roi quand les sirènes me prient du port
De suivre le sillage des vaisseaux de couleur,
Pêcheur de secret dans la nuit des profondeurs,
Quand l'azur s'abreuve et me livre ses trésors.
Chemin de liberté, chemin de vérité,
Exaltant bien des rêves, abîmant les vanités,
La mer répand sur l'âme des hommes valeureux,
A perte de vie son charme si capiteux.
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La mer... un spectacle tout le temps en mouvement dont je ne me lasse pas.
Tout est magnifiquement écrit... Elle est une liberté éternelle !!!
Merci Eric