
Je suis blanc papillon
De la ville lointaine
Je sais milles fredaines
Je sais milles chansons,
Je suis jeune fleurette
Du grand champ dévasté
J’ai les feuilles tannées
Mal à ma pauvre tête,
Je suis rouge poisson
Dans bocal enfermé
Je pleure ma liberté
Et l’eau claire et les ponts,
Je suis vieille grenouille
Sur le bord de l’étang
Le soir toujours attend
Dans mon costume de rouille,
Je suis l’oiseau moqueur
Capturé pour faire rire
Amuser, divertir,
Chanter, que sais-je encore...
Je suis le vent qui file
Dans la campagne obscure
Brisé par les hauts murs
De cette immense ville,
Je suis l’éternité
Et je suis le néant
Je suis le korrigan
Qui brûle les soirs d’été,
Je suis l’immensité
Que les hommes ont brisée
Abîmée, saccagée,
La nature sacrifiée.
Les forces de la nuit
Se regroupent, s’allient
Pour combattre l’ennui
Les hommes et leur folie.
De la ville lointaine
Je sais milles fredaines
Je sais milles chansons,
Je suis jeune fleurette
Du grand champ dévasté
J’ai les feuilles tannées
Mal à ma pauvre tête,
Je suis rouge poisson
Dans bocal enfermé
Je pleure ma liberté
Et l’eau claire et les ponts,
Je suis vieille grenouille
Sur le bord de l’étang
Le soir toujours attend
Dans mon costume de rouille,
Je suis l’oiseau moqueur
Capturé pour faire rire
Amuser, divertir,
Chanter, que sais-je encore...
Je suis le vent qui file
Dans la campagne obscure
Brisé par les hauts murs
De cette immense ville,
Je suis l’éternité
Et je suis le néant
Je suis le korrigan
Qui brûle les soirs d’été,
Je suis l’immensité
Que les hommes ont brisée
Abîmée, saccagée,
La nature sacrifiée.
Les forces de la nuit
Se regroupent, s’allient
Pour combattre l’ennui
Les hommes et leur folie.
http://laplumedenoellia.over-blog.com/2017/06/le-secret-d-alice.html