Point de voix n'entend
elle ne voit que le feu
qui danse à ses pieds
j'étais enfermé dans la prison de ma douleur
Alors, j'ai pris un rêve
J'ai dit
« Il est à moi, c'est le mien, c'est mon rêve
Les rêves sont à tout le monde
Faut les saisir
Et les enfouir
En soi
Au cœur du cœur d'un de ces os
Cachés au centre de nous-mêmes
Et dire ensuite
« J'ai pris un rêve, il est à moi
Il est mon rêve, crois-moi ou pas.»
J'étais enfermé dans la prison de ma douleur
Douleur d'amour, douleur de cœur
Ma vie de pluie
Rideaux de larmes à la fenêtre de mon âme... alors
J'ai pris un rêve
Si c'est ton rêve, dis-le-moi
Les rêves sont à tout le monde
Mais le monde s'en fout
Le monde sans foi s'en fiche cent fois, fichtre
Il est le monde, je ne suis personne, non plus personne.
J'ai pris un rêve
Si c'est ton rêve, prête-le-moi
Et je le cache
Là où je cache
Ma solitude
À cœur de moelle, là dans mes os.
C'est elle qui me tient debout
Elle est si dure
Et elle dure
Ma solitude.
Si tu t'écroules
C'est que ton rêve ne valait pas le coup
Mais malgré tout
Je suis debout
Et je m'avance, portant mon rêve.
Dis-le au monde
Au monde immonde
Que j'ai pris un rêve
Un très beau rêve
Maintenant je sais
Maintenant je sais
Que l'amour peut tuer la mort
Je t'aime toujours
Je t'aime encore
Plus fort que fort.
J'ai pris un rêve
Comme autrefois tu t'endors nue dans mon duvet
Tout contre moi, nu contre toi.
Dans le lointain, une mer bleue au cœur de sable s'endort aussi contre la montagne
Autour de nous, dans le vent doux du Lavandou, une senteur de romarin. »
J'ai pris un rêve
C'est un beau rêve
Maintenant je sais
Que l'amour peut tuer la mort
Je t'aime toujours,
Je t'aime encore
Plus fort que fort.
J'ai pris un rêve
C'est un doux rêve
Les rêves sont à tout le monde
Si tu le veux
Je te le prête
Si tu le veux
Je te le donne.
Alors, j'ai pris un rêve
J'ai dit
« Il est à moi, c'est le mien, c'est mon rêve
Les rêves sont à tout le monde
Faut les saisir
Et les enfouir
En soi
Au cœur du cœur d'un de ces os
Cachés au centre de nous-mêmes
Et dire ensuite
« J'ai pris un rêve, il est à moi
Il est mon rêve, crois-moi ou pas.»
J'étais enfermé dans la prison de ma douleur
Douleur d'amour, douleur de cœur
Ma vie de pluie
Rideaux de larmes à la fenêtre de mon âme... alors
J'ai pris un rêve
Si c'est ton rêve, dis-le-moi
Les rêves sont à tout le monde
Mais le monde s'en fout
Le monde sans foi s'en fiche cent fois, fichtre
Il est le monde, je ne suis personne, non plus personne.
J'ai pris un rêve
Si c'est ton rêve, prête-le-moi
Et je le cache
Là où je cache
Ma solitude
À cœur de moelle, là dans mes os.
C'est elle qui me tient debout
Elle est si dure
Et elle dure
Ma solitude.
Si tu t'écroules
C'est que ton rêve ne valait pas le coup
Mais malgré tout
Je suis debout
Et je m'avance, portant mon rêve.
Dis-le au monde
Au monde immonde
Que j'ai pris un rêve
Un très beau rêve
Maintenant je sais
Maintenant je sais
Que l'amour peut tuer la mort
Je t'aime toujours
Je t'aime encore
Plus fort que fort.
J'ai pris un rêve
Comme autrefois tu t'endors nue dans mon duvet
Tout contre moi, nu contre toi.
Dans le lointain, une mer bleue au cœur de sable s'endort aussi contre la montagne
Autour de nous, dans le vent doux du Lavandou, une senteur de romarin. »
J'ai pris un rêve
C'est un beau rêve
Maintenant je sais
Que l'amour peut tuer la mort
Je t'aime toujours,
Je t'aime encore
Plus fort que fort.
J'ai pris un rêve
C'est un doux rêve
Les rêves sont à tout le monde
Si tu le veux
Je te le prête
Si tu le veux
Je te le donne.