Un matin froid d'hiver, un enfant prit ma main,
Il jouait dans la cour quand à mon arrivée
J'ai noué son lacet ; la... [+]
C'est le temps des frimas, des couchers de soleil,
Rosissant le Grand Pic enneigé qui frissonne.
Uriage assoupi, lanterne le réveil
Des curistes lascifs, émus par Belledonne.
Un promeneur surpris, le regard en éveil,
Au bout de chaque rue à l'aube qui grisonne,
La montagne apparaît en chagrins de sommeil,
L'Isère est là tout près, Grenoble s'abandonne.
A la fin de l'hiver, bercés par la douceur
Les versants saupoudrés, renaissent de couleur
Au mont emmailloté de la Grande Chartreuse.
Quand la neige s'évade au matin embrumé,
La rivière soudain virevolte joueuse,
A l'appel printanier du gaillet parfumé.
Rosissant le Grand Pic enneigé qui frissonne.
Uriage assoupi, lanterne le réveil
Des curistes lascifs, émus par Belledonne.
Un promeneur surpris, le regard en éveil,
Au bout de chaque rue à l'aube qui grisonne,
La montagne apparaît en chagrins de sommeil,
L'Isère est là tout près, Grenoble s'abandonne.
A la fin de l'hiver, bercés par la douceur
Les versants saupoudrés, renaissent de couleur
Au mont emmailloté de la Grande Chartreuse.
Quand la neige s'évade au matin embrumé,
La rivière soudain virevolte joueuse,
A l'appel printanier du gaillet parfumé.