Sur la nappe noire
toute piquetée d’étoiles
sans doute une trace
un demi-cercle blanchâtre
laissé par un bol de lait
Parfois se taire est bon. Le silence raconte.
Quand on à rien à dire, un sourire suffit.
J’avertis, mais en vain, les bavards se comptent
Comme les pissenlits là-bas dans la prairie.
C’est pareil pour l’écrit. Tant de mots superflus,
Tant de vers imbuvables, tant de rimes astringentes,
Qu’au fond de mon cerveau, les flux et les reflux
Rendent toutes lectures vraiment désobligeantes.
Soyons poètes gracieux, taisons-nous ! Chut ! Silence !
Pas même une virgule, juste le néant qui fume...
Amis, je vous supplie, laissons nos pages blanches.
Au fond de nos séants, cachons nos viles plumes.
La poésie est là, elle s’imprime seule
Sur le ciel. Regardez ce nuage, il est beau !
Et cet enfant qui rit, cette vache qui gueule,
La poésie est là, c’est une goutte d’eau.
Quand on à rien à dire, un sourire suffit.
J’avertis, mais en vain, les bavards se comptent
Comme les pissenlits là-bas dans la prairie.
C’est pareil pour l’écrit. Tant de mots superflus,
Tant de vers imbuvables, tant de rimes astringentes,
Qu’au fond de mon cerveau, les flux et les reflux
Rendent toutes lectures vraiment désobligeantes.
Soyons poètes gracieux, taisons-nous ! Chut ! Silence !
Pas même une virgule, juste le néant qui fume...
Amis, je vous supplie, laissons nos pages blanches.
Au fond de nos séants, cachons nos viles plumes.
La poésie est là, elle s’imprime seule
Sur le ciel. Regardez ce nuage, il est beau !
Et cet enfant qui rit, cette vache qui gueule,
La poésie est là, c’est une goutte d’eau.