Je ne peux d'un vrai chant vibrer du juste émoi :
En allongeant le pas au jardin citronnier
L'art mystérieux de ton père... [+]


Fureur d’un peuple fier aux talons rugissants,
Adoube sa conquête, volute d’une danse,
Piétinant son passé de douleurs et d’errance
Dans le rouge de braise et des cris lancinants.
Danseuse ouvrant ses bras pour tutoyer le vent,
Tournoyante cantate en poussière ténue,
En ruades solaires longuement dévêtues,
Elle embrase la foule sur l’arc bouté du temps.
Claquements de tes pieds, nostalgie suave,
Montent dans l’air froissé des costumes de lave
Ourlés de notes claires en ton cœur caraco.
Abreuvée de beau, et la rumeur acclame,
Ta vie griffée dans le baiser des flammes,
Dessinés sur sa peau les soupirs flamenco.
Adoube sa conquête, volute d’une danse,
Piétinant son passé de douleurs et d’errance
Dans le rouge de braise et des cris lancinants.
Danseuse ouvrant ses bras pour tutoyer le vent,
Tournoyante cantate en poussière ténue,
En ruades solaires longuement dévêtues,
Elle embrase la foule sur l’arc bouté du temps.
Claquements de tes pieds, nostalgie suave,
Montent dans l’air froissé des costumes de lave
Ourlés de notes claires en ton cœur caraco.
Abreuvée de beau, et la rumeur acclame,
Ta vie griffée dans le baiser des flammes,
Dessinés sur sa peau les soupirs flamenco.

Bravo