Les passants retiennent leur respiration
Dans ce roman fleuve on s’y noie insidieusement
La vie s’écoule tranquillement
Ça ne respire pas vraiment l’imprévu
La lumière pale du matin un cadavre
Les bouchers aiguisent leurs lames
Les croyants leur âme, en silence
J’esquive comme je peux les gens pressés
Ils courent à la mort sans prendre garde
Ça fourmille de fantômes tranchant l’instant et la brume
Il est à peine sept heures et je n’ai rien à foutre
C’est bien mon drame
J’imagine alors leur destinée sur le fil du rasoir
Pantins qui se répètent chaque jour
rien ne va soyons optimiste
Autopsie de victimes à la bouche cousue
Personne ne se parle
Ville ridée aux cernes violacés
Du costume cravate attaché-case
Aux vêtements froissés lacérés
Tout parait insolemment normal
C’est vrai que ça donne envie d' hurler d’effroi
Le même refrain du temps qui fredonne
Une touche de Chanel semble colorer l’espace grâce
A 100 euros le flacon elle peut bien jouer les garces
Dans ce roman fleuve on s’y noie insidieusement
La vie s’écoule tranquillement
Ça ne respire pas vraiment l’imprévu
La lumière pale du matin un cadavre
Les bouchers aiguisent leurs lames
Les croyants leur âme, en silence
J’esquive comme je peux les gens pressés
Ils courent à la mort sans prendre garde
Ça fourmille de fantômes tranchant l’instant et la brume
Il est à peine sept heures et je n’ai rien à foutre
C’est bien mon drame
J’imagine alors leur destinée sur le fil du rasoir
Pantins qui se répètent chaque jour
rien ne va soyons optimiste
Autopsie de victimes à la bouche cousue
Personne ne se parle
Ville ridée aux cernes violacés
Du costume cravate attaché-case
Aux vêtements froissés lacérés
Tout parait insolemment normal
C’est vrai que ça donne envie d' hurler d’effroi
Le même refrain du temps qui fredonne
Une touche de Chanel semble colorer l’espace grâce
A 100 euros le flacon elle peut bien jouer les garces