Cette nuit dans mon rêve une voix m'interpella
Pourquoi ne vas-tu pas de l'autre côté ?
De quel autre côté parles-tu ?
Mais la voix ne me répondit pas.
Le réveil a sonné : j'étais toujours de ce côté-ci,
De ce côté là, mais pas de l'autre côté.
De l'autre côté me disais-je mais qui me rassurera ?
Devrais-je y aller seul, affronter l'inconnu ?
Sorti dans mon jardin, je regardai le mur qui me protégeait des voisins.
Et là je vis un homme inquiet et tourmenté arpenter son jardin,
Une petite fille en pleurs avec son ours en peluche.
Alors je questionnai : Sa femme le réclamait, elle était à l'hosto,
La petite, personne pour la garder.
Je ne connais rien aux enfants mais je me suis proposé.
Elle m'a appris à jouer et aussi à chanter.
Je suis parti ensuite traîner dans mon quartier.
Je le connais par cœur alors je me suis dit :
Et si j'allais plus loin , et si j'allais ailleurs ?
Mais bientôt je compris que l'ailleurs était dur de cet autre côté
Que les gens étaient pauvres et livrés à eux-même
Je me sentis très mal et honteux de mon sort
Pour me donner bonne conscience je donnai de l 'argent
Mais je reviendrai sûr donner un coup de main.
Le lendemain dimanche je quittai tôt ma couette trop douillette
Et pris le train pour l'autre côté de la ville.
Sur le quai j'étais désorienté et perdu.
Une femme du village m'indiqua les chemins
Où il faisait bon musarder.
Je les pris et mes yeux se remplirent de couleurs
Si douces et nuancées que des larmes me vinrent,
Mes narines d'odeurs si diverses et mêlées
Qu'elles m’enivrèrent comme du vin,
Mes oreilles de chants des oiseaux de passage
Et de voix animales expressives et sonores
Qui m'accompagnèrent en amis.
Je me sentis un autre, tout petit mais si bien.
Je rentrai au village. A l'auberge du coin
La nourriture suave régala mon palais
Et me laissa rempli d'aise et d'élan.
De retour chez moi, je n'étais plus le même,
L'autre côté des choses il me manquait déjà.
Je compris enfin pourquoi la voix ne me répondit pas.
Pourquoi ne vas-tu pas de l'autre côté ?
De quel autre côté parles-tu ?
Mais la voix ne me répondit pas.
Le réveil a sonné : j'étais toujours de ce côté-ci,
De ce côté là, mais pas de l'autre côté.
De l'autre côté me disais-je mais qui me rassurera ?
Devrais-je y aller seul, affronter l'inconnu ?
Sorti dans mon jardin, je regardai le mur qui me protégeait des voisins.
Et là je vis un homme inquiet et tourmenté arpenter son jardin,
Une petite fille en pleurs avec son ours en peluche.
Alors je questionnai : Sa femme le réclamait, elle était à l'hosto,
La petite, personne pour la garder.
Je ne connais rien aux enfants mais je me suis proposé.
Elle m'a appris à jouer et aussi à chanter.
Je suis parti ensuite traîner dans mon quartier.
Je le connais par cœur alors je me suis dit :
Et si j'allais plus loin , et si j'allais ailleurs ?
Mais bientôt je compris que l'ailleurs était dur de cet autre côté
Que les gens étaient pauvres et livrés à eux-même
Je me sentis très mal et honteux de mon sort
Pour me donner bonne conscience je donnai de l 'argent
Mais je reviendrai sûr donner un coup de main.
Le lendemain dimanche je quittai tôt ma couette trop douillette
Et pris le train pour l'autre côté de la ville.
Sur le quai j'étais désorienté et perdu.
Une femme du village m'indiqua les chemins
Où il faisait bon musarder.
Je les pris et mes yeux se remplirent de couleurs
Si douces et nuancées que des larmes me vinrent,
Mes narines d'odeurs si diverses et mêlées
Qu'elles m’enivrèrent comme du vin,
Mes oreilles de chants des oiseaux de passage
Et de voix animales expressives et sonores
Qui m'accompagnèrent en amis.
Je me sentis un autre, tout petit mais si bien.
Je rentrai au village. A l'auberge du coin
La nourriture suave régala mon palais
Et me laissa rempli d'aise et d'élan.
De retour chez moi, je n'étais plus le même,
L'autre côté des choses il me manquait déjà.
Je compris enfin pourquoi la voix ne me répondit pas.
Mon pantoum (Rêve d'ailleurs) est aussi en cavale dans la Matinale. Je vous invite à aller le lire et le soutenir si vous pensez qu'il le mérite. Merci.
http://short-edition.com/fr/oeuvre/poetik/reve-dailleurs-pantoum