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An-dalana
Un beau matin,
L'air de rien,
Une envie folle m'a prise:
Celle de lâcher prise.
J'ai pris un sac de voyage,
Commandé un ciel sans nuage,
Attrapé mon livre préféré
Et sur la route je me suis élancée.
J'ai quitté la ville en taxi brousse
En ayant un peu la frousse,
Mais je me suis sentie bien mieux
Quand j'ai retrouvé le ciel bleu.
A ma gauche un baobab géant
Lance ses branches vers le firmament
Surplombant la terre aride,
Les environs complètement vides.
Après quelques heures de trajet,
Un malgache apparaît.
Il ramène une dizaine de zébus
D'une rivière où ils ont bu.
Il me salue poliment,
Me lance un petit compliment
Et m'offre un sourire merveilleux,
Un sourire d'homme heureux.
Je croise soudain toute une famille,
Deux garçons et trois filles,
Qui partagent un repas:
Du riz, du manioc et une pincée de combava.
Ils m'invitent à me joindre à eux
Et je ne peux refuser un accueil si chaleureux.
Mais je ne dois pas rester longtemps:
Un long trajet encore m'attend.
Quand je reprends ma route,
Je n'ai plus le moindre doute
Sur le choix que j'ai fait
De suivre mon souhait,
Mon rêve de voyage,
Avant de ne plus avoir l'âge
Pour marcher si longtemps
Dans un climat étouffant.
Au loin j'aperçois l'arbre du voyageur
Debout sous le soleil et son ardeur.
Je sais qu'il est gorgé d'eau
Et qu'il pourra rafraichir ma peau
Craquelée par la chaleur ambiante
Et qui rend ma progression plus lente
Que ce que j'aurais espéré,
Et qui m'oblige de nouveau à faire un arrêt.
Dix-sept heures trente-deux:
Le soleil se couche sous mes yeux.
C'est un spectacle magnifique
Parfaitement régulier en Afrique.
La nuit va donc arriver
Et je vais pouvoir rêver
Sous un ciel piqueté d'étoiles
Comme des lumières derrière un voile.
Je m'allonge à-même la terre
Et ferme mes yeux verts.
J'entends les cris des makis
Et m'endors, mon rêve accompli.
L'air de rien,
Une envie folle m'a prise:
Celle de lâcher prise.
J'ai pris un sac de voyage,
Commandé un ciel sans nuage,
Attrapé mon livre préféré
Et sur la route je me suis élancée.
J'ai quitté la ville en taxi brousse
En ayant un peu la frousse,
Mais je me suis sentie bien mieux
Quand j'ai retrouvé le ciel bleu.
A ma gauche un baobab géant
Lance ses branches vers le firmament
Surplombant la terre aride,
Les environs complètement vides.
Après quelques heures de trajet,
Un malgache apparaît.
Il ramène une dizaine de zébus
D'une rivière où ils ont bu.
Il me salue poliment,
Me lance un petit compliment
Et m'offre un sourire merveilleux,
Un sourire d'homme heureux.
Je croise soudain toute une famille,
Deux garçons et trois filles,
Qui partagent un repas:
Du riz, du manioc et une pincée de combava.
Ils m'invitent à me joindre à eux
Et je ne peux refuser un accueil si chaleureux.
Mais je ne dois pas rester longtemps:
Un long trajet encore m'attend.
Quand je reprends ma route,
Je n'ai plus le moindre doute
Sur le choix que j'ai fait
De suivre mon souhait,
Mon rêve de voyage,
Avant de ne plus avoir l'âge
Pour marcher si longtemps
Dans un climat étouffant.
Au loin j'aperçois l'arbre du voyageur
Debout sous le soleil et son ardeur.
Je sais qu'il est gorgé d'eau
Et qu'il pourra rafraichir ma peau
Craquelée par la chaleur ambiante
Et qui rend ma progression plus lente
Que ce que j'aurais espéré,
Et qui m'oblige de nouveau à faire un arrêt.
Dix-sept heures trente-deux:
Le soleil se couche sous mes yeux.
C'est un spectacle magnifique
Parfaitement régulier en Afrique.
La nuit va donc arriver
Et je vais pouvoir rêver
Sous un ciel piqueté d'étoiles
Comme des lumières derrière un voile.
Je m'allonge à-même la terre
Et ferme mes yeux verts.
J'entends les cris des makis
Et m'endors, mon rêve accompli.
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Finale pour le Grand Prix Automne 2016 et je viens vous inviter à renouveler votre appréciation pour lui. Merci d’avance et bonne fin de dimanche!
invitation dans "mon château" une 1ère nouvelle, autobiographique... vécu à votre âge écrite 22 ans après... ;-)