À quoi ressemblerait le roman que j'aimerais terminer ?
Ce serait un livre où chacun se remarquerait sans se reconnaître. Un livre surtout dépouillé de phrases-poncifs comme la
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Il sera dans ce court récit question d’alchimie mais aussi de botanique. Marius, jeune homme diplômé de l’école agronomique de Toulouse, était parti en vacances avec Cécilia. Il existait depuis des années une ambiguïté sexuelle entre les deux personnages. Ils avaient à peu près le même âge, partageaient les même passions : la botanique, l’alchimie. Edmond, le père de Cécilia, était un occultiste, homme assez cynique de surcroît et que la société avait exaspéré. Marius et son plan Q s’installèrent donc pour une semaine dans la maison de vacances d’Edmond, près de Nice. Quand notre héros, déboulant dans le jardin, se cogna contre l’immense bibliothèque, ce fut comme une apparition. Le vieux Mc Gregor, mort il y a plus de trois cents ans, ancien habitué de la promenade des Anglais, était revenu annoncer une triste nouvelle. En un grand fracas, dans un brouhaha ; je dirais même que certaines sonorités venaient en quelques sortes — osons le mot — des Enfers, ce vieux briscard de Mc Gregor disparut. On trouva Marius inconscient et Cécilia dans la cuisine avec Edmond : ça se pressait des agrumes.
Ce qu’on appela plus tard La Malédiction prit pour certains sa racine ici. Des herbacés éparpillés entouraient le squelette du héros, le fameux cercle de sycomore. Après absorption du jus de pamplemousse, des deux amants incestueux l’un s’étouffa, et le reste n’est que légende.
Ce qu’on appela plus tard La Malédiction prit pour certains sa racine ici. Des herbacés éparpillés entouraient le squelette du héros, le fameux cercle de sycomore. Après absorption du jus de pamplemousse, des deux amants incestueux l’un s’étouffa, et le reste n’est que légende.