Il m'avait pourtant suppliée d'accepter de le revoir. Je l'ai écouté me parler de son voyage, j'ai regardé toutes ses photos feignant de m'y intéresser, j'ai souri, j'ai plié, je l'ai ... [+]
Lundi quatorze février deux mille vingt-deux, gare Montparnasse.
Dans 2 minutes le train 70678 fermera ses portes...
Un an, un an déjà qu'il repose dans la veste que je porte aujourd'hui, près de mon cœur. Je l'ai sorti comme à chaque fois que je remonte dans cette voiture 7 avec une certaine nostalgie et l'envie de vous revoir, engager la conversation.
Je suis assis sur cette banquette côté fenêtre, personne face à moi, je relis vos quelques notes et veux les compléter avant un nouveau départ vers une nouvelle histoire. Je ferme les yeux et vous m'apparaissez, belle, semblable à la fois dernière, comme je vous avais imaginé. Mais quelque chose a changé, vous avez hanté mes nuits depuis et je crois bien que je suis tombé amoureux.
Je saisis un crayon à présent et me décide à prolonger ce rêve éveillé l'instant d'un voyage... Mais par où commencer ? :
« Le temps d'une valse de mots, j'aurais aimé vous inviter à danser même si l'endroit ne semble pas approprié... ».
J'esquisse quelques traits d'une exquise beauté d'un doux visage qui me sourit, puis imagine que vous vous invitez à mes côtés et posez votre tête sur l'une de mes épaules avant de vous endormir rassurée « Ma princesse ». Ainsi je vous susurre une histoire, un poème, un conte, une merveille sorti de mon imagination avant que nous arrivions à destination et d'un baiser vous réveille.
Dans 1 minute le train 70678 fermera ses portes...
Vous ne devez pas être loin, je sens votre présence, fragrance. Rejoignez-moi !
J'ignore toujours le prénom que vous portez, mais connais celui qui pourrais naître dans votre chair. J'hésite à me lever pour vous rejoindre, rencontrer car ce train, ne peux le manquer, il est source de notre respiration...
Si seulement j'avais votre adresse, mes notes noires et un silence je vous enverrais et vous compléteriez cette mélodie, ce slow, ce flow girly. Ce n'est pas une chanson que je vous écrit mais l'inspiration de mes envies.
Dans 45 secondes le train 70678 fermera ses portes...
Où êtes-vous à présent ? La romance à Florence puis Venise ? Va-t-elle couler ?
Vous m'enverriez désespéré, et je me dis que je ne suis pas dans le bon TGV...
Une correspondance par Rennes, pourquoi ?
L'Italique n'est pas près de l'Atlantique beaucoup moins Romantique.
Dans 30 secondes le train 70678 fermera ses portes...
Si je remonte le temps viendriez-vous ou cela n'est que pure folie ?
Car, oui, fou de vous je suis plus j'écris.
Dans 15 secondes le train 70678 fermera ses portes...
C'est fait ! J'ai gagné 1 seconde : La classe !
Dans 10 secondes le train 70678 fermera ses portes...
L'encre ne me manquera jamais mais ma mine s'épuise... Vite !
5 secondes...
Décompressions des portes...
3 secondes...
Je vous aperçois ! Vous courez tenant quelque chose...
2 secondes...
Une rose blanche entre vos doigts... !
1 seconde...
Fermeture des portes...
Avant que vous ne disparaissiez j'expire et de mon index vous adresse un cœur.
Le train est lancé.
Dans 2 minutes le train 70678 fermera ses portes...
Un an, un an déjà qu'il repose dans la veste que je porte aujourd'hui, près de mon cœur. Je l'ai sorti comme à chaque fois que je remonte dans cette voiture 7 avec une certaine nostalgie et l'envie de vous revoir, engager la conversation.
Je suis assis sur cette banquette côté fenêtre, personne face à moi, je relis vos quelques notes et veux les compléter avant un nouveau départ vers une nouvelle histoire. Je ferme les yeux et vous m'apparaissez, belle, semblable à la fois dernière, comme je vous avais imaginé. Mais quelque chose a changé, vous avez hanté mes nuits depuis et je crois bien que je suis tombé amoureux.
Je saisis un crayon à présent et me décide à prolonger ce rêve éveillé l'instant d'un voyage... Mais par où commencer ? :
« Le temps d'une valse de mots, j'aurais aimé vous inviter à danser même si l'endroit ne semble pas approprié... ».
J'esquisse quelques traits d'une exquise beauté d'un doux visage qui me sourit, puis imagine que vous vous invitez à mes côtés et posez votre tête sur l'une de mes épaules avant de vous endormir rassurée « Ma princesse ». Ainsi je vous susurre une histoire, un poème, un conte, une merveille sorti de mon imagination avant que nous arrivions à destination et d'un baiser vous réveille.
Dans 1 minute le train 70678 fermera ses portes...
Vous ne devez pas être loin, je sens votre présence, fragrance. Rejoignez-moi !
J'ignore toujours le prénom que vous portez, mais connais celui qui pourrais naître dans votre chair. J'hésite à me lever pour vous rejoindre, rencontrer car ce train, ne peux le manquer, il est source de notre respiration...
Si seulement j'avais votre adresse, mes notes noires et un silence je vous enverrais et vous compléteriez cette mélodie, ce slow, ce flow girly. Ce n'est pas une chanson que je vous écrit mais l'inspiration de mes envies.
Dans 45 secondes le train 70678 fermera ses portes...
Où êtes-vous à présent ? La romance à Florence puis Venise ? Va-t-elle couler ?
Vous m'enverriez désespéré, et je me dis que je ne suis pas dans le bon TGV...
Une correspondance par Rennes, pourquoi ?
L'Italique n'est pas près de l'Atlantique beaucoup moins Romantique.
Dans 30 secondes le train 70678 fermera ses portes...
Si je remonte le temps viendriez-vous ou cela n'est que pure folie ?
Car, oui, fou de vous je suis plus j'écris.
Dans 15 secondes le train 70678 fermera ses portes...
C'est fait ! J'ai gagné 1 seconde : La classe !
Dans 10 secondes le train 70678 fermera ses portes...
L'encre ne me manquera jamais mais ma mine s'épuise... Vite !
5 secondes...
Décompressions des portes...
3 secondes...
Je vous aperçois ! Vous courez tenant quelque chose...
2 secondes...
Une rose blanche entre vos doigts... !
1 seconde...
Fermeture des portes...
Avant que vous ne disparaissiez j'expire et de mon index vous adresse un cœur.
Le train est lancé.
Je l'ai modifiée légèrement depuis sa disparition involontaire.
Merci pour vos commentaires et à bientôt sur nos lignes ( je vous rappelle que si vous laissez un lien je ne passerai pas vous lire )