Une journée ordinaire. Le début des vacances chez ses grands-parents, le jardin, le bord de mer, tout est là. Sa mère porte la robe blanche de l'été précédent. Rien, ou presque rien, n'a ... [+]
Coupée du monde
il y a
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J'ai plus l'habitude de pianoter sur mon portable mais je vous écris pour partager mon histoire qui, encore aujourd'hui, me tourmente en pensant aux suivantes. Je m'appelle Lisa, jolie brunette, pétillante, dans la fraîcheur de mes vingt ans, je viens vous parler de ma première rencontre.
Début 2020, la France commençait à se paralyser et il fallait, autant que possible, rester chez soi. Je pris donc l'initiative de me mettre à la recherche d'un garçon sur les multiples réseaux sociaux que j'utilisais assidûment.
Sorti tout récemment d'une rupture sentimentale, Enzo, le premier, ne tarda pas à se manifester et à s'intéresser à moi, un rayon de soleil dans ma vie. Il n'habitait pas très loin mais nous étions dans l'impossibilité de se voir, ce qui renforça notre amour naissant et impatient. Il avait vraiment l'air très gentil, doux et compréhensif. Il avait une passion pour les voitures et il était souvent à la recherche de modèles réduits. Une passion que j'essayai tant bien que mal de partager. Mes amis et les sorties me manquaient, heureusement qu'il était là. A force, je n'avais d'yeux et d'oreilles que pour lui et ses messages remplissaient totalement mes journées. Je souriais à mon téléphone guettant les vibrations et j'imaginais notre premier rendez-vous tandis qu'avec mon entourage, je devenais renfermée, taciturne et transparente. Très souvent, cette attitude de détachement m'était reprochée, les remarques fusaient mais je n'en avais que faire.
Notre premier tête-à-tête sur le parking d'un terrain de foot ne fut pas un véritable coup de foudre et je vous l'avoue, nous n'étions pas un couple bien assorti. J'étais un peu déçue mais au fil de nos rencontres, je m'étais attachée à lui et lui encore plus à moi. Rapidement, nous nous étions présentés à nos parents respectifs et faisions partis de la famille.
En amour, les aspects négatifs ne se manifestent qu'après un certain temps et il me fallut deux ans pour comprendre son intrusion permanente, étouffante qui devenait une agression silencieuse. Le ciel s'obscurcissait. Des questions, des reproches, des demandes pressantes, des remarques, des surveillances, des doutes, des plaintes, de l'apitoiement, des scènes de jalousie, des preuves d'amour, de l'engagement..., la liste, longue, découla sur une relation hautement toxique. Constamment, devant son impatience, je dus rendre des comptes, aimer tout ce qu'il aimât, être connectée rien que pour lui et like, like, like encore et encore ses stories. Il m'ôta la liberté sinon plus, l'air que je respirais. Je fus en position de faiblesse. Je n'eus plus le droit de parler aux garçons, je ne vis plus mes amies et si je tentai une sortie avec elles, j'eus le droit a une crise parce que pour lui, ce ne fut plus nécessaire de les voir, si bien que nous restâmes ensemble comme des petits vieux passifs matant des séries. Enzo croyait se construire tant qu'il me dominait. Quelque chose ne tournait pas rond et je subissais une pression énorme.
Heureusement, l'université fut ma bouffée d'oxygène et l'occasion se présenta de faire une jolie rencontre, la vraie rencontre ! Je sors à nouveau, je respire, je vis , je suis heureuse , tenez-vous le pour dit !
Début 2020, la France commençait à se paralyser et il fallait, autant que possible, rester chez soi. Je pris donc l'initiative de me mettre à la recherche d'un garçon sur les multiples réseaux sociaux que j'utilisais assidûment.
Sorti tout récemment d'une rupture sentimentale, Enzo, le premier, ne tarda pas à se manifester et à s'intéresser à moi, un rayon de soleil dans ma vie. Il n'habitait pas très loin mais nous étions dans l'impossibilité de se voir, ce qui renforça notre amour naissant et impatient. Il avait vraiment l'air très gentil, doux et compréhensif. Il avait une passion pour les voitures et il était souvent à la recherche de modèles réduits. Une passion que j'essayai tant bien que mal de partager. Mes amis et les sorties me manquaient, heureusement qu'il était là. A force, je n'avais d'yeux et d'oreilles que pour lui et ses messages remplissaient totalement mes journées. Je souriais à mon téléphone guettant les vibrations et j'imaginais notre premier rendez-vous tandis qu'avec mon entourage, je devenais renfermée, taciturne et transparente. Très souvent, cette attitude de détachement m'était reprochée, les remarques fusaient mais je n'en avais que faire.
Notre premier tête-à-tête sur le parking d'un terrain de foot ne fut pas un véritable coup de foudre et je vous l'avoue, nous n'étions pas un couple bien assorti. J'étais un peu déçue mais au fil de nos rencontres, je m'étais attachée à lui et lui encore plus à moi. Rapidement, nous nous étions présentés à nos parents respectifs et faisions partis de la famille.
En amour, les aspects négatifs ne se manifestent qu'après un certain temps et il me fallut deux ans pour comprendre son intrusion permanente, étouffante qui devenait une agression silencieuse. Le ciel s'obscurcissait. Des questions, des reproches, des demandes pressantes, des remarques, des surveillances, des doutes, des plaintes, de l'apitoiement, des scènes de jalousie, des preuves d'amour, de l'engagement..., la liste, longue, découla sur une relation hautement toxique. Constamment, devant son impatience, je dus rendre des comptes, aimer tout ce qu'il aimât, être connectée rien que pour lui et like, like, like encore et encore ses stories. Il m'ôta la liberté sinon plus, l'air que je respirais. Je fus en position de faiblesse. Je n'eus plus le droit de parler aux garçons, je ne vis plus mes amies et si je tentai une sortie avec elles, j'eus le droit a une crise parce que pour lui, ce ne fut plus nécessaire de les voir, si bien que nous restâmes ensemble comme des petits vieux passifs matant des séries. Enzo croyait se construire tant qu'il me dominait. Quelque chose ne tournait pas rond et je subissais une pression énorme.
Heureusement, l'université fut ma bouffée d'oxygène et l'occasion se présenta de faire une jolie rencontre, la vraie rencontre ! Je sors à nouveau, je respire, je vis , je suis heureuse , tenez-vous le pour dit !