Ou est-tu ?
Je t'attends, là où on s'était promis. Tu sais, sur ses marches du deuxième étage, où pour la première nous nous sommes embrassés. Je me rappelle, d'ailleurs, la tête de Rusard quand il a vu nos lèvres se rapprocher. Sur le moment, je ne savais pas si tu le faisais parce que tu le voulais ou juste pour l'énerver. Puis tu m'as regardé. Et là, j'ai su.
Où es-tu ?
Dans tes yeux, Fred, je voyais l'amour. La douceur. La tendresse. C'était comme si, tu ne m'avais jamais vu auparavant. Et à chaque fois que tu me regardes, on dirait que c'est la première fois que tu le fais. Avec toujours autant de passion. De désir. On parle souvent d'une flamme, mais ce n'était pas ça. Tu n'avais pas de lueur, non plus. Tu avais un torrent. Un Tsunami d'émotions. Et ce, dès que tu me voyais.
Ou es-tu ?
Je suis partie de chercher puisque tu n'étais pas là. J'ai commencé par la salle commune de Gryffondor. Là, où nous avons passé des hivers blottit l'un contre l'autre devant le feu de la cheminée. J'ai sauté les marches quatre à quatre pour voir si, par nostalgie, tu n'étais pas dans les dortoirs. Là, où nous nous sommes endormis maintes et maintes fois, entrelacés. J'imagine si Rusard, nous avait vu. Moi, jeune fille dans le dortoir des garçons. On aurait, à l'heure qu'il est, plus d'heure de colle, que tous les Maraudeurs réunis.
Ou es-tu ?
Ne te trouvant pas dans les appartements de ton ancienne maison, j'ai descendu les escaliers à ta recherche. Je suis passée devant la bibliothèque. Là, où tous les soirs je t'aidais à faire tes devoirs. Ou plutôt où je faisais tes devoirs tous les soirs. Tandis que toi et Georges vous échafaudiez vos plans pour optimiser les heures de cours...
Ou es-tu ?
Je n'arrive pas à te trouver, j'ai cherché entre les décombres des toilettes où nous nous étions cachés pour sécher les cours de Rogue. Et de McGonagall. Et de Flitwick. Oh, et de Chourave aussi. Et de... Enfin bref, tu as compris... Je suis passée devant le couloir. Tu sais, celui où tu m'as dit "je t'aime" pour la première fois. Sous l'arche du troisième étage. Il a été détruit. Mais, mes souvenirs sont intacts. Je me rappelle de chaque secondes de nous. De toi. De notre amour.
Ou es-tu ?
J'ai croisé Harry et il m'a dit que tu étais en bas. Hermione a hoché de la tête lourdement. Ils n'osaient pas me regarder dans les yeux. J'ai vraiment peur. Dis-moi où tu es.
Ou es-tu ?
Alors, j'ai couru. J'étais si pressée que j'ai même trébuché. Rien de grave, ne t'inquiète pas. Puis je suis arrivée. Et là, il y avait des lignées de linceuls. Ils couvraient les morts. Ceux qui malgré leur volonté, n'avez pas survécu. J'ai croisé Remus et Nymphadora, main dans la main. J'ai versé une larme.
Ou es-tu ?
Et là, j'ai vu toute une fratrie rousse. J'ai accéléré. Je te vois, tu es là. Tu tiens ta sœur dans tes bras. A ta droite, Molly verse de chaudes larmes contre son mari. Ron est sur le sol, pleurant. Je m'approche et je viens te voir. Tu tournes le visage vers moi, et je vois. Je vois une oreille. Ou plutôt je ne vois pas d'oreille. Georges.
Ou es-tu ?
Je baisse la tête face au cadavre livide. Et là, je te vois vraiment. Ton teint blafard, tes yeux vides de tous sentiments, ta chevelure flamboyante ternie. Je ne t'avais pas reconnu, dénué de vie. De joie. De tout ce qui faisait que toi, était toi. Mais est-ce vraiment toi ? Non.
Ou es-tu ?
Ne me dit pas que c'est toi, là. Tu m'avais promis. Tu m'avais promis. Fred. Tu m'avais promis. Tu m'avais promis de ne jamais me laisser seule. De ne jamais partir. Une larme. Puis deux. Puis trois. Et rapidement, je ne peux plus les compter. Au final, tu es comme tout le monde. Tu es parti. Et je suis là. Tu m'as trahi. Et, pourquoi ? Parce que tu es humain. Et que tous les humains finissent par partir. Tu n'aurais pas dû me le promettre Fred. Parce que, maintenant, que je t'ai cru, je suis finie. Et pourtant, je dois continuer. Sans toi.
Ou es-tu ?
Loin de moi. Loin de nous. Loin de tout.
Je t'attends, là où on s'était promis. Tu sais, sur ses marches du deuxième étage, où pour la première nous nous sommes embrassés. Je me rappelle, d'ailleurs, la tête de Rusard quand il a vu nos lèvres se rapprocher. Sur le moment, je ne savais pas si tu le faisais parce que tu le voulais ou juste pour l'énerver. Puis tu m'as regardé. Et là, j'ai su.
Où es-tu ?
Dans tes yeux, Fred, je voyais l'amour. La douceur. La tendresse. C'était comme si, tu ne m'avais jamais vu auparavant. Et à chaque fois que tu me regardes, on dirait que c'est la première fois que tu le fais. Avec toujours autant de passion. De désir. On parle souvent d'une flamme, mais ce n'était pas ça. Tu n'avais pas de lueur, non plus. Tu avais un torrent. Un Tsunami d'émotions. Et ce, dès que tu me voyais.
Ou es-tu ?
Je suis partie de chercher puisque tu n'étais pas là. J'ai commencé par la salle commune de Gryffondor. Là, où nous avons passé des hivers blottit l'un contre l'autre devant le feu de la cheminée. J'ai sauté les marches quatre à quatre pour voir si, par nostalgie, tu n'étais pas dans les dortoirs. Là, où nous nous sommes endormis maintes et maintes fois, entrelacés. J'imagine si Rusard, nous avait vu. Moi, jeune fille dans le dortoir des garçons. On aurait, à l'heure qu'il est, plus d'heure de colle, que tous les Maraudeurs réunis.
Ou es-tu ?
Ne te trouvant pas dans les appartements de ton ancienne maison, j'ai descendu les escaliers à ta recherche. Je suis passée devant la bibliothèque. Là, où tous les soirs je t'aidais à faire tes devoirs. Ou plutôt où je faisais tes devoirs tous les soirs. Tandis que toi et Georges vous échafaudiez vos plans pour optimiser les heures de cours...
Ou es-tu ?
Je n'arrive pas à te trouver, j'ai cherché entre les décombres des toilettes où nous nous étions cachés pour sécher les cours de Rogue. Et de McGonagall. Et de Flitwick. Oh, et de Chourave aussi. Et de... Enfin bref, tu as compris... Je suis passée devant le couloir. Tu sais, celui où tu m'as dit "je t'aime" pour la première fois. Sous l'arche du troisième étage. Il a été détruit. Mais, mes souvenirs sont intacts. Je me rappelle de chaque secondes de nous. De toi. De notre amour.
Ou es-tu ?
J'ai croisé Harry et il m'a dit que tu étais en bas. Hermione a hoché de la tête lourdement. Ils n'osaient pas me regarder dans les yeux. J'ai vraiment peur. Dis-moi où tu es.
Ou es-tu ?
Alors, j'ai couru. J'étais si pressée que j'ai même trébuché. Rien de grave, ne t'inquiète pas. Puis je suis arrivée. Et là, il y avait des lignées de linceuls. Ils couvraient les morts. Ceux qui malgré leur volonté, n'avez pas survécu. J'ai croisé Remus et Nymphadora, main dans la main. J'ai versé une larme.
Ou es-tu ?
Et là, j'ai vu toute une fratrie rousse. J'ai accéléré. Je te vois, tu es là. Tu tiens ta sœur dans tes bras. A ta droite, Molly verse de chaudes larmes contre son mari. Ron est sur le sol, pleurant. Je m'approche et je viens te voir. Tu tournes le visage vers moi, et je vois. Je vois une oreille. Ou plutôt je ne vois pas d'oreille. Georges.
Ou es-tu ?
Je baisse la tête face au cadavre livide. Et là, je te vois vraiment. Ton teint blafard, tes yeux vides de tous sentiments, ta chevelure flamboyante ternie. Je ne t'avais pas reconnu, dénué de vie. De joie. De tout ce qui faisait que toi, était toi. Mais est-ce vraiment toi ? Non.
Ou es-tu ?
Ne me dit pas que c'est toi, là. Tu m'avais promis. Tu m'avais promis. Fred. Tu m'avais promis. Tu m'avais promis de ne jamais me laisser seule. De ne jamais partir. Une larme. Puis deux. Puis trois. Et rapidement, je ne peux plus les compter. Au final, tu es comme tout le monde. Tu es parti. Et je suis là. Tu m'as trahi. Et, pourquoi ? Parce que tu es humain. Et que tous les humains finissent par partir. Tu n'aurais pas dû me le promettre Fred. Parce que, maintenant, que je t'ai cru, je suis finie. Et pourtant, je dois continuer. Sans toi.
Ou es-tu ?
Loin de moi. Loin de nous. Loin de tout.
La bataille finale du dernier opus cause beaucoup de morts parmi les élèves de Poudlard, notamment l'un de ces facétieux mais sympathiques jumeaux que son amoureuse cherche en vain.
Belle construction avec ce "Où es-tu" plein de désespoir qui "ponctue" le texte.
Finale et je viens vous inviter à renouveler votre appréciation pour lui. Merci d’avance et bonne journée!
Tu décris ce moment une nouvelle fois, d'un nouveau point de vue, et c'est toujours aussi triste. Un immense bravo!
Ton texte est touchant, et même magnifique. La mort de Fred est sans doute l'une des pires disparitions de la saga et tu arrives à la rendre tout aussi poignante que la première fois qu'on y a été confronté.
Désolée de ne pas te voir en finale, mais félicitation quand même pour ton texte.
Je participe également au concours, si ça te tente^^ : http://short-edition.com/oeuvre/nouvelles/maman-je-voulais-que-tu-voles
Et bonne continuation surtout ! :-D
Voici le lien si cela vous tente
http://short-edition.com/oeuvre/strips/allumes-du-bocal-28
Merci ...Yannick
Tu es adorable :)
Première fic en plus ! Et bien chapeau vraiment, ça promet pour la suite ;)
On verra bien, mais ça me fait plaisir et c'est le principal pour moi :)
Bon, il y a quelques fautes de français, mais ça, ça se travaille facilement. Ton OS est magnifique. Quand j'ai compris que c'était un Fremione, je savais que j'allais aimer, parce que Fred meurt pendant la bataille, et que je suis un vrai cœur d'artichaut. De là à pleurer par contre... Ça arrive, mais généralement, mes yeux s'humidifient et c'est tout. Là j'ai vraiment des larmes ! Chapeau. Ton histoire est cohérente et très belle.
Je ne sais pas si mon vote sert encore à quelque chose à ce stade de la compétition, mais pour le principe, je l'ai fait. Merci pour ce partage ! Si tu veux aussi lire, je participe au concours, avec un POV Drago assez...particulier.
Et désolée pour les fautes, j'essaie de faire mon maximum mais certaines m'échappent encore...
Ça arrive, et c'est pratiquant qu'on apprend !
Et je viens de relire, je confirme que mon imagination s'est emballée, parce que ça ne peut pas être Hermione ahah Qu'importe, ça n'enlève rien à l'émotion. :p
Merci encore !