Aujourd’hui, j’ai tué le chat de ma voisine. Bien fait pour lui. Je ne supportais plus qu’il vienne se frotter contre mes jambes dès que je sortais de chez moi. Sans parler des fois où il ... [+]
La tête posée sur le dossier du transat, les jambes tendues, les doigts croisés sur le ventre, il respire lentement. Le regard suspendu aux nuages, il se laisse emporter par leur métamorphose comme s'il suivait un lointain troupeau de moutons déambulant dans les alpages. Ces nuages semblent si proches. Il y projette ses pensées qui n'en sont plus vraiment, juste des sensations fugaces qui surgissent, se chevauchent, glissent et se perdent dans les volutes gracieuses des cumulus au-dessus de l'écume des vagues.
Sait-il à cet instant où il se trouve ? Quelle heure il est ? Et même qui il est ?
Le temps et l'espace se confondent comme se mêlent le ciel et la mer. Il est tout entier ce nuage animé d'une vie propre qui efface les souvenirs lointains, les rêves avortés, les peines passagères, les bonheurs insaisissables, toutes ces choses qui nous rappelle à la vie ; vie à laquelle chaque être s'accroche coûte que coûte.
Pour l'heure sa conscience s'évapore, son corps n'est plus. Perdu dans ce présent réconfortant, plus rien d'autre n'existe et il se laisse doucement envahir par une apaisante sérénité.
Est-ce cela la plénitude ? Que cherche-t-il vraiment ?
Soudain une mouette vient érafler le ciel, cisaillant sa rêverie d'un brutal coup de canif. Tout lui revient d'un coup. Il ferme un instant les yeux, respire la brise iodée que lui apporte l'océan. Il se redresse, se lève lentement avec peine. Il regarde ses mains, si vieilles, si tremblantes, ses mains qui ont tant donné, tant reçu, ces mains qui ne servent plus à rien, comme ce corps qui chaque jour qui passe répond de moins en moins à sa volonté.
Dernier éclat d'une conscience déclinante, sa décision est prise. Il l'accepte sans réserve, c'est une telle évidence. Il est temps pour lui de rejoindre le territoire immense qui l'appelle, celui des ciels, des nuages, des océans, des étoiles, du grand tout auquel il a toujours eu le sentiment d'appartenir.
Le sable est chaud sous ses pieds. Il esquisse un premier pas tremblant, puis un deuxième, puis un autre. Il regarde droit devant lui. Se laisse envahir par les éléments. Tout lui parait simple désormais. Vient la morsure froide des vaguelettes sur ses maigres jambes.
La mer est son amie, il lui fait confiance, elle saura l'accueillir avec bienveillance et pour cela il lui accorde une éternelle reconnaissance.
Sait-il à cet instant où il se trouve ? Quelle heure il est ? Et même qui il est ?
Le temps et l'espace se confondent comme se mêlent le ciel et la mer. Il est tout entier ce nuage animé d'une vie propre qui efface les souvenirs lointains, les rêves avortés, les peines passagères, les bonheurs insaisissables, toutes ces choses qui nous rappelle à la vie ; vie à laquelle chaque être s'accroche coûte que coûte.
Pour l'heure sa conscience s'évapore, son corps n'est plus. Perdu dans ce présent réconfortant, plus rien d'autre n'existe et il se laisse doucement envahir par une apaisante sérénité.
Est-ce cela la plénitude ? Que cherche-t-il vraiment ?
Soudain une mouette vient érafler le ciel, cisaillant sa rêverie d'un brutal coup de canif. Tout lui revient d'un coup. Il ferme un instant les yeux, respire la brise iodée que lui apporte l'océan. Il se redresse, se lève lentement avec peine. Il regarde ses mains, si vieilles, si tremblantes, ses mains qui ont tant donné, tant reçu, ces mains qui ne servent plus à rien, comme ce corps qui chaque jour qui passe répond de moins en moins à sa volonté.
Dernier éclat d'une conscience déclinante, sa décision est prise. Il l'accepte sans réserve, c'est une telle évidence. Il est temps pour lui de rejoindre le territoire immense qui l'appelle, celui des ciels, des nuages, des océans, des étoiles, du grand tout auquel il a toujours eu le sentiment d'appartenir.
Le sable est chaud sous ses pieds. Il esquisse un premier pas tremblant, puis un deuxième, puis un autre. Il regarde droit devant lui. Se laisse envahir par les éléments. Tout lui parait simple désormais. Vient la morsure froide des vaguelettes sur ses maigres jambes.
La mer est son amie, il lui fait confiance, elle saura l'accueillir avec bienveillance et pour cela il lui accorde une éternelle reconnaissance.
J'aime quand tu sors de ta zone de confort. ;-)
Une info: je vais prendre un peu de recul... je sera donc plus discret... Bien bel été...