À quoi ressemblerait le roman que j'aimerais terminer ?
Ce serait un livre où chacun se remarquerait sans se reconnaître. Un livre surtout dépouillé de phrases-poncifs comme la
... [+]
On aurait dû baiser l’année dernière. J’en avais très envie, nous nous étions baignés au clair de lune, après la boîte. On nous avait suivi, Martin aussi voulait se baigner. Mathilde nous avait expliqué d’un geste qu’elle n’aimait pas les chiffres impairs, et nous avions tous les trois goûté à l’amertume des rapports de surface.
Ce soir j’ai semé Martin dans les bois, Je retrouve Mathilde dans la même boîte, un an après. Elle m’avait chauffé tout l’hiver en me souhaitant joyeux Noël et une année pleine de réussite. Nous attendons chacun près de nos amis que la soirée avance, mais au vestiaire, nos serviettes patientent. Au moment où la fatigue justifie tout, à l’heure de la dernière chance, je l’amène sur la plage et nous nous déshabillons. C’est pour des filles comme elle qu’on inventa le verbe troncher.
Ce soir j’ai semé Martin dans les bois, Je retrouve Mathilde dans la même boîte, un an après. Elle m’avait chauffé tout l’hiver en me souhaitant joyeux Noël et une année pleine de réussite. Nous attendons chacun près de nos amis que la soirée avance, mais au vestiaire, nos serviettes patientent. Au moment où la fatigue justifie tout, à l’heure de la dernière chance, je l’amène sur la plage et nous nous déshabillons. C’est pour des filles comme elle qu’on inventa le verbe troncher.