J'inspire, profondément, alors que le vent d'automne rafraichit ma poitrine.
Encore une fois, mon âme s'est laissé troubler, et mes émotions se sont embrasées. Alors, je suis sorti. Et à présent, les yeux fermés, assis dans le jardin, je lutte pour me calmer.
Ma respiration lentement s'apaise. Mes épaules se relâchent ; mes muscles lui pardonnent. C'est comme si une sensation de légèreté s'élevait depuis le sol et poussait, grandissait en moi. Jusqu'à ce que je goûte, comme une vague de chaleur, un sursaut de printemps, la sérénité retrouvée.
Mon corps se met à fleurir de milles joies et je cueille, reconnaissant, les souvenirs tendres de l'enfance. Le parfum des rires m'abîme dans le silence.
Et seulement après avoir senti mon sourire s'épanouir, j'ouvre les yeux. Alors tranquille, je prends le temps de remercier cette part de moi qui m'ouvre toujours la porte de ce jardin intérieur.
Encore une fois, mon âme s'est laissé troubler, et mes émotions se sont embrasées. Alors, je suis sorti. Et à présent, les yeux fermés, assis dans le jardin, je lutte pour me calmer.
Ma respiration lentement s'apaise. Mes épaules se relâchent ; mes muscles lui pardonnent. C'est comme si une sensation de légèreté s'élevait depuis le sol et poussait, grandissait en moi. Jusqu'à ce que je goûte, comme une vague de chaleur, un sursaut de printemps, la sérénité retrouvée.
Mon corps se met à fleurir de milles joies et je cueille, reconnaissant, les souvenirs tendres de l'enfance. Le parfum des rires m'abîme dans le silence.
Et seulement après avoir senti mon sourire s'épanouir, j'ouvre les yeux. Alors tranquille, je prends le temps de remercier cette part de moi qui m'ouvre toujours la porte de ce jardin intérieur.
Si le coeur vous en dit, j'ai également un texte en lice pour ce concours...
Si une escapade dans le Queyras vous tente, je vous y invite : Le tableau (Cyrille Conte)
Le Moi éclos (Nadège DORESTIN)
Un texte plus développé, dépeignant l'environnement, aurait surement bien répondu au thème, et probablement avec plus d'élégance que le miens. Seulement, le message aurait été tout autre car l'extérieur est passé volontairement sous silence.
L'environnement est indifférent car l'expérience décrite ici n'est pas un retour passif à la sérénité, une balade apaisante ; c'est un effort volontaire purement interne. Les actions et descriptions sont des évocations - une forme d'auto-hypnose.