Ce matin, la colère raisonne en moi. Je ne suis plus que flots bouillonnants. La rage forme une rivière de lave dans mon sang, et mon âme, rouge comme un soleil ardent, veut crier l'injustice au monde entier. Regarde le monde, regarde comme il est laid.
J'inspire un grand coup. Autour de moi tout tourne, les sensations et les couleurs se mélangent, je vois flou de trop de rancœur. Qui y a-t-il encore à espérer ?
L'estomac lourd et le cœur plombé, je décide de m'asseoir un instant et de fermer les yeux.
Inspirer du calme, expirer de la souffrance.
Je ne vois que du feu.
Inspirer de la vie, expirer de la tristesse.
J'entends un son, ténu mais pourtant bien réel.
Inspirer le présent, expirer le passé.
C'est un oiseau qui chante.
Peu à peu, ce son rempli ma tête. Sous mon corps, la terre bouge et semble respirer au même rythme que moi.
Au son de cet oiseau dont le chant têtu se fraye un chemin jusqu'à ma tête, le feu s'apaise.
Les douces vibrations du sol sinsinuent en moi. Je sens le monde qui m'entoure et me protège d'une soudaine sérénité.
Je sens les fleurs qui éclosent dans mon esprit. Je prends racine dans ce sol bienveillant. Ma colonne vertébrale se transforme en branches, mes poumons deviennent fleurs.
Le monde, si rouge plus tôt dans la journée, se teinte de bleu, un bleu paisible comme celui du ciel. Dans mon ventre la peur feu devient un calme océan.
Dehors l'oiseau chante toujours.
Il est temps que je revienne à l'instant présent, au monde extérieur.
Cependant, si la panique revient, je pourrais toujours redevenir arbre demain.
J'inspire un grand coup. Autour de moi tout tourne, les sensations et les couleurs se mélangent, je vois flou de trop de rancœur. Qui y a-t-il encore à espérer ?
L'estomac lourd et le cœur plombé, je décide de m'asseoir un instant et de fermer les yeux.
Inspirer du calme, expirer de la souffrance.
Je ne vois que du feu.
Inspirer de la vie, expirer de la tristesse.
J'entends un son, ténu mais pourtant bien réel.
Inspirer le présent, expirer le passé.
C'est un oiseau qui chante.
Peu à peu, ce son rempli ma tête. Sous mon corps, la terre bouge et semble respirer au même rythme que moi.
Au son de cet oiseau dont le chant têtu se fraye un chemin jusqu'à ma tête, le feu s'apaise.
Les douces vibrations du sol sinsinuent en moi. Je sens le monde qui m'entoure et me protège d'une soudaine sérénité.
Je sens les fleurs qui éclosent dans mon esprit. Je prends racine dans ce sol bienveillant. Ma colonne vertébrale se transforme en branches, mes poumons deviennent fleurs.
Le monde, si rouge plus tôt dans la journée, se teinte de bleu, un bleu paisible comme celui du ciel. Dans mon ventre la peur feu devient un calme océan.
Dehors l'oiseau chante toujours.
Il est temps que je revienne à l'instant présent, au monde extérieur.
Cependant, si la panique revient, je pourrais toujours redevenir arbre demain.
J'ai confiance dans le fait que l'être humain *pourrait* faire changer les choses mais je doute fortement du fait qu'il le fera
Si vous avez une minute n'hésitez pas à me lire ce lien L’histoire du destin (Arsene Eloga)
Bonne thérapie.
Haha si seulement