La folie aimait les pauvres âmes faibles et les esprits fragiles.
On la voyait parfois le soir
Dans les rues, près des bars et des lieux de débauche où s'assemblent les solitaires, échevelée, tantôt dansant, plus souvent sautillant sur la pointe des pieds, tantôt se traînant, lentement, abattue, pâle, la bouche inerte. Elle guettait et soudain bondissait, tournoyait, étourdissait, et dans la bouche entrouverte par la surprise, pénétrait dans sa proie. Près des hôpitaux psychiatriques, elle rôdait, inquiétante, vêtue d'un long tablier de coton blanc. Affublée d'une barbe, elle imposait le respect. Bien des gens effrayés la trouvaient repoussante.
La mort lui parla en ces termes : « Dans mon domaine, j'agis souvent en petit artisan, choisissant ma victime, et la détruisant peu à peu, avant l'exécution. J'agis aussi dans le même temps avec des procédés bien plus rentables :
Les grands fléaux permettent de tuer en grande quantité, des gens de tous les âges : Guerres, épidémies, tremblements de terre, sécheresse, inondations et famine.
Toi, tu restes toujours aux vieilles méthodes. Que de temps pour faire un fou !
- Merci, la mort, tu ouvres mon esprit
Et la folie changea de forme. Elle devint vapeur et se mêla à l'air « Il suffit qu'un homme me respire pour qu'il perde raison ! » Elle se multiplia Enfin prête, elle chantonna : "Et maintenant, où me répandre ?
Pénétrons d'abord dans ceux qui décident : les présidents, les députés, les sénateurs, les technocrates, les médecins, les militaires. Les enseignants ? Attendons, Quelques-uns seulement. Les enfants ne méritent pas d'être instruits par des fous !" La folie avait son éthique, elle !
Et puis, soudain, elle disparut Plus besoin d'elle et de ses choix. Sa volonté est inutile, le mal se répand de lui-même. Comment ? On l'ignore. Tant pis. Après tout relever un défi a son charme, il nous faudra apprendre à vivre et à survivre dans un monde de fous.
On la voyait parfois le soir
Dans les rues, près des bars et des lieux de débauche où s'assemblent les solitaires, échevelée, tantôt dansant, plus souvent sautillant sur la pointe des pieds, tantôt se traînant, lentement, abattue, pâle, la bouche inerte. Elle guettait et soudain bondissait, tournoyait, étourdissait, et dans la bouche entrouverte par la surprise, pénétrait dans sa proie. Près des hôpitaux psychiatriques, elle rôdait, inquiétante, vêtue d'un long tablier de coton blanc. Affublée d'une barbe, elle imposait le respect. Bien des gens effrayés la trouvaient repoussante.
La mort lui parla en ces termes : « Dans mon domaine, j'agis souvent en petit artisan, choisissant ma victime, et la détruisant peu à peu, avant l'exécution. J'agis aussi dans le même temps avec des procédés bien plus rentables :
Les grands fléaux permettent de tuer en grande quantité, des gens de tous les âges : Guerres, épidémies, tremblements de terre, sécheresse, inondations et famine.
Toi, tu restes toujours aux vieilles méthodes. Que de temps pour faire un fou !
- Merci, la mort, tu ouvres mon esprit
Et la folie changea de forme. Elle devint vapeur et se mêla à l'air « Il suffit qu'un homme me respire pour qu'il perde raison ! » Elle se multiplia Enfin prête, elle chantonna : "Et maintenant, où me répandre ?
Pénétrons d'abord dans ceux qui décident : les présidents, les députés, les sénateurs, les technocrates, les médecins, les militaires. Les enseignants ? Attendons, Quelques-uns seulement. Les enfants ne méritent pas d'être instruits par des fous !" La folie avait son éthique, elle !
Et puis, soudain, elle disparut Plus besoin d'elle et de ses choix. Sa volonté est inutile, le mal se répand de lui-même. Comment ? On l'ignore. Tant pis. Après tout relever un défi a son charme, il nous faudra apprendre à vivre et à survivre dans un monde de fous.
Et avant que le portail ne se referme (J-2) sur la Finale, je t'invite chaleureusement à venir REtrouver le jardin des ombellifères 🥕🥕🥕 Les combattantes de l'ombre (M. Iraje)