Ce matin, Camille a téléchargé l'appli «Ambianz», qui lui permet de créer des fonds sonores. Elle avait parfaitement préparé son plan et rien ne pourrait la contrarier.
Elle est partie le
... [+]
Lucie et Amélia. Deux femmes habitant à quelques kilomètres de la plus grande ville de France. La banlieue, oui, mais la banlieue chic. Pas habituées pour un sou à la campagne et ses petites bêtes, ses odeurs et ses désagréments, Mesdames sont accoutumées au confort de leur petit quartier. Leurs vacances ? Toujours sur la côte d’Azur, en compagnie de leurs maris et de leurs enfants.
Aujourd’hui, c’est leur journée entre amies. Une journée de RTT, les maris au boulot et les enfants au centre aéré. Tout est prêt pour leur repos bien mérité.
Mais voilà que leur promenade se transforme en cauchemar. De chemin en chemin, les voilà perdues, avec en tout et pour tout des sacs à main pleins de rouge à lèvres, mascara et autre produits de beauté, des clés de voiture inutiles sans leurs voitures et une carte de crédit superflue en pleine jungle.
- Je t’avais dit qu’on n’aurait pas dû passer par là ! crie Lucie après une demi-heure de crapahutage. Ce n’est pas le moment de s’aventurer dans des endroits qu’on ne connaît pas !
- Mais je savais très bien où on allait, c’est juste que...
- Qu’on est complètement perdues, c’est ça ? Je ne sais pas toi, mais moi, je ne passe pas ma journée ici ! Oh, tu sens cette odeur ? Qui peut aller dans un endroit pareil de son plein gré ?
- Bon, d’accord, je ne savais pas que ça nous mènerait ici, et on est perdues. C’est ma faute, je sais.
Lucie se bouche le nez et continue de pester, mais Amélia fait la sourde d’oreille et continue d’avancer en silence, à la recherche d’un signe, d’une sortie. Elle ne l’avouera jamais mais elle passe le peu de temps libre qu’elle a devant des séries américaines en tout genre. D’après la série dramatique de la semaine dernière, si on est lâché en terrain inconnu, il nous suffit d’observer autour de nous, de compter les minutes qui nous séparent du dernier endroit où on était et de prêter attention à tout, pour reconnaître les espaces familiers. Enfin, dans la série, ça marchait très bien, et ils s’en sont tous sortis avec brio.
Mais pour Amélia, tous ces foutus paysages sont les mêmes, elle n’a aucune notion du temps et elle commence à avoir mal aux pieds.
- Arrête de te plaindre, il faut qu’on trouve un moyen de sortir d’ici ! s’emporte-t-elle.
Si seulement elles s’en étaient tenues au chemin prévu! Pourquoi se sont-elles aventurées là, sans savoir comment en sortir ? Les voilà perdues en terrain hostile. Le chemin est étroit, elles se bousculent sans le vouloir. La tension monte au fil des minutes, elles sont à bout de nerfs.
Comment se sortir de ce cauchemar sans y laisser leur peau ? Impossible de s’en sortir indemne, il semblerait que les animaux sauvages soient de sortie.
- On ne rentrera jamais chez nous, se lamente Lucie. On va dépérir ici et personne ne nous trouvera jamais. Si on n’est pas dévorées toutes crues, on mourra de faim, ou d’épuisement.
- Arrête de dramatiser, on va s’en sortir ! la rassure Amélia.
- Là ! s’exclame la première. J’ai trouvé !
Des heures durant, elles ont bravé la foule, se sont fait piétiner, bousculer. La fatigue et la lassitude se faisaient ressentir dans chacun de leurs muscles, mais elles y sont arrivées ! Le panneau « Sortie » se dresse enfin devant elles. Les deux amies soupirent de soulagement, leur périple arrive à sa fin !
Ah, les soldes !
Aujourd’hui, c’est leur journée entre amies. Une journée de RTT, les maris au boulot et les enfants au centre aéré. Tout est prêt pour leur repos bien mérité.
Mais voilà que leur promenade se transforme en cauchemar. De chemin en chemin, les voilà perdues, avec en tout et pour tout des sacs à main pleins de rouge à lèvres, mascara et autre produits de beauté, des clés de voiture inutiles sans leurs voitures et une carte de crédit superflue en pleine jungle.
- Je t’avais dit qu’on n’aurait pas dû passer par là ! crie Lucie après une demi-heure de crapahutage. Ce n’est pas le moment de s’aventurer dans des endroits qu’on ne connaît pas !
- Mais je savais très bien où on allait, c’est juste que...
- Qu’on est complètement perdues, c’est ça ? Je ne sais pas toi, mais moi, je ne passe pas ma journée ici ! Oh, tu sens cette odeur ? Qui peut aller dans un endroit pareil de son plein gré ?
- Bon, d’accord, je ne savais pas que ça nous mènerait ici, et on est perdues. C’est ma faute, je sais.
Lucie se bouche le nez et continue de pester, mais Amélia fait la sourde d’oreille et continue d’avancer en silence, à la recherche d’un signe, d’une sortie. Elle ne l’avouera jamais mais elle passe le peu de temps libre qu’elle a devant des séries américaines en tout genre. D’après la série dramatique de la semaine dernière, si on est lâché en terrain inconnu, il nous suffit d’observer autour de nous, de compter les minutes qui nous séparent du dernier endroit où on était et de prêter attention à tout, pour reconnaître les espaces familiers. Enfin, dans la série, ça marchait très bien, et ils s’en sont tous sortis avec brio.
Mais pour Amélia, tous ces foutus paysages sont les mêmes, elle n’a aucune notion du temps et elle commence à avoir mal aux pieds.
- Arrête de te plaindre, il faut qu’on trouve un moyen de sortir d’ici ! s’emporte-t-elle.
Si seulement elles s’en étaient tenues au chemin prévu! Pourquoi se sont-elles aventurées là, sans savoir comment en sortir ? Les voilà perdues en terrain hostile. Le chemin est étroit, elles se bousculent sans le vouloir. La tension monte au fil des minutes, elles sont à bout de nerfs.
Comment se sortir de ce cauchemar sans y laisser leur peau ? Impossible de s’en sortir indemne, il semblerait que les animaux sauvages soient de sortie.
- On ne rentrera jamais chez nous, se lamente Lucie. On va dépérir ici et personne ne nous trouvera jamais. Si on n’est pas dévorées toutes crues, on mourra de faim, ou d’épuisement.
- Arrête de dramatiser, on va s’en sortir ! la rassure Amélia.
- Là ! s’exclame la première. J’ai trouvé !
Des heures durant, elles ont bravé la foule, se sont fait piétiner, bousculer. La fatigue et la lassitude se faisaient ressentir dans chacun de leurs muscles, mais elles y sont arrivées ! Le panneau « Sortie » se dresse enfin devant elles. Les deux amies soupirent de soulagement, leur périple arrive à sa fin !
Ah, les soldes !