Pareil aux bourgeons clairs d’une fragile rose,
D’une délicatesse exquise et précieuse,
Évoquant une harpe aux cordes
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Dites, connaissez-vous le petit conte de l'aube ?
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Dites, connaissez-vous le Petit Conte de L’Aube ? Le soir, il se murmure aux oreilles d’enfants, il berce dans la nuit leurs rêves d’amour tendre. Il est venu du ciel apporté par l’aurore, il emporte l’esprit vers d’autres univers.
Comme un poème il sonne et résonne, joyeux. Gardez bien en mémoire ses accents mélodieux. Dites-le à mi-voix lentement, gravement, surtout les soirs d’étoiles de la Saint-Valentin quand tous les cœurs aspirent à la douceur d’aimer...
L’aube palpite en bleu pervenche, toute fraîche, à peine éveillée, drapée d’étoile et de rosée...
Du bout de son doigt magicien, il en coupe un morceau tout rond puis il le serre entre ses mains pour le pétrir, le modeler comme une statuette d’argile dont le saphir pur et profond reflète la candeur des cieux.
L’aube s’étire, paresseuse, s’ébroue aux rayons du levant, tresse ses cheveux dans le vent...
Elle pleure un peu sa couleur, celle qu’on lui a dérobée alors qu’elle bâillait encore, distillant dans les airs légers ses délicates transparences...
Soudain en regardant en bas, elle aperçoit l’homme coupable d’avoir ravi ses bleuités.
Ce jeune enchanteur sans vergogne, agenouillé, offre à sa belle, avec des serments enflammés, l’anneau couleur des empyrées !
Jalouse, l’aube rougissante invoque la pluie pour pâlir la bague bleue des accordailles. Qu’elle la décolore à jamais ! Qu’elle en efface la clarté ! Qu’elle en dissolve la beauté !
Tandis qu’elle complote ainsi, la demoiselle extasiée a passé l’anneau saphirin qui projette de fins faisceaux sur toute la terre alentour. Et dans les bras de son amour, radieuse, elle se laisse aller, toute étourdie de tendre ivresse.
L’aube en les voyant se ravise, leur bonheur adoucit son âme. D’un souffle adorable, elle exhale un bleu turquoise aux feux intenses qui font rayonner l’anneau rond d’une incomparable splendeur.
Bientôt elle va s’endormir dans la douceur immaculée de ses brises céruléennes. Peu à peu naîtront les nuages et passeront les vols d’oiseaux en partance pour l’Orient.
Puis le soleil aux yeux brûlants noiera ses robes de pastel dans ses longs manteaux mordorés...
L’enchanteur et sa dame bleue ont disparu de l’horizon. Ils revivront en d’autres lieux, seront veillés par d’autres aubes, peut-être teintées d’émeraude ou d’améthyste et de rubis...
L’amour est un morceau d’aurore, un anneau de splendeur céleste. Lui seul transforme les humains si imparfaits et si mesquins en êtres aux mains de lumière, aux pensées forgées d’innocence, aux cœurs immensément aimants !
Dites, connaissez-vous le Petit Conte de l’Aube ? Il plaît encore aux grands qui n’ont pas oublié la gracieuse innocence de leurs rêves d’enfants peignant l’amour en bleu dans l’or fin de l’aurore. Comme un poème il chante et vole vers les cieux. Sur le bout de vos lèvres, il franchira les temps et l’on s’en souviendra dans bien des millénaires même si s’est perdue
l’antique tradition qui célébrait l’amour à la Saint-Valentin quand s’allumait le feu des aubes au lointain...
Comme un poème il sonne et résonne, joyeux. Gardez bien en mémoire ses accents mélodieux. Dites-le à mi-voix lentement, gravement, surtout les soirs d’étoiles de la Saint-Valentin quand tous les cœurs aspirent à la douceur d’aimer...
L’aube palpite en bleu pervenche, toute fraîche, à peine éveillée, drapée d’étoile et de rosée...
Du bout de son doigt magicien, il en coupe un morceau tout rond puis il le serre entre ses mains pour le pétrir, le modeler comme une statuette d’argile dont le saphir pur et profond reflète la candeur des cieux.
L’aube s’étire, paresseuse, s’ébroue aux rayons du levant, tresse ses cheveux dans le vent...
Elle pleure un peu sa couleur, celle qu’on lui a dérobée alors qu’elle bâillait encore, distillant dans les airs légers ses délicates transparences...
Soudain en regardant en bas, elle aperçoit l’homme coupable d’avoir ravi ses bleuités.
Ce jeune enchanteur sans vergogne, agenouillé, offre à sa belle, avec des serments enflammés, l’anneau couleur des empyrées !
Jalouse, l’aube rougissante invoque la pluie pour pâlir la bague bleue des accordailles. Qu’elle la décolore à jamais ! Qu’elle en efface la clarté ! Qu’elle en dissolve la beauté !
Tandis qu’elle complote ainsi, la demoiselle extasiée a passé l’anneau saphirin qui projette de fins faisceaux sur toute la terre alentour. Et dans les bras de son amour, radieuse, elle se laisse aller, toute étourdie de tendre ivresse.
L’aube en les voyant se ravise, leur bonheur adoucit son âme. D’un souffle adorable, elle exhale un bleu turquoise aux feux intenses qui font rayonner l’anneau rond d’une incomparable splendeur.
Bientôt elle va s’endormir dans la douceur immaculée de ses brises céruléennes. Peu à peu naîtront les nuages et passeront les vols d’oiseaux en partance pour l’Orient.
Puis le soleil aux yeux brûlants noiera ses robes de pastel dans ses longs manteaux mordorés...
L’enchanteur et sa dame bleue ont disparu de l’horizon. Ils revivront en d’autres lieux, seront veillés par d’autres aubes, peut-être teintées d’émeraude ou d’améthyste et de rubis...
L’amour est un morceau d’aurore, un anneau de splendeur céleste. Lui seul transforme les humains si imparfaits et si mesquins en êtres aux mains de lumière, aux pensées forgées d’innocence, aux cœurs immensément aimants !
Dites, connaissez-vous le Petit Conte de l’Aube ? Il plaît encore aux grands qui n’ont pas oublié la gracieuse innocence de leurs rêves d’enfants peignant l’amour en bleu dans l’or fin de l’aurore. Comme un poème il chante et vole vers les cieux. Sur le bout de vos lèvres, il franchira les temps et l’on s’en souviendra dans bien des millénaires même si s’est perdue
l’antique tradition qui célébrait l’amour à la Saint-Valentin quand s’allumait le feu des aubes au lointain...