L’oie, pataude, hésitait.
L’oie, interdite,
Considérait
Sidérée
L’enclos déterminé
D’un vieux terrain
... [+]
La souris à plume et le grand chêne
il y a
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Je vais vous conter la drôle d’histoire,
Non pas celle de Clyde et de Bonnie
Mais celle d’un petit amour illusoire
Entre un grand chêne et une petite souris.
Petit rat studieux de bibliothèque,
Grignoteuse de livres et de parchemins
Elle avait une enclume dans la tête,
Peinait à poursuivre le grand chemin.
Non, elle n’était pas verte, courant dans l’herbe
Se nourrissant d’un simple croissant de lune.
Ses actions se faisant plus par le verbe
On la nomma « petite souris à plumes »
Elle jalousait le plumage des canards
Soit disant imperméable à l’eau.
Elle, c’était un vrai papier buvard
Épongeant peur, tourments et sanglots
Au détour d’un chemin un matin de juin
Elle croisa un géant : « le grand chêne »
Elle le trouva fort et plein d’entrain,
Frémissant au vent, oubliant ses peines
Elle lui dit : « maître, je suis à bout de forces,
J’ai froid, plus rien à mettre sur mon dos.
Puis-je grignoter un peu de votre écorce
Pour m’en faire un habit, un manteau » ?
Grand chêne ému versa une larme
Et imagina la souris en tronc.
Il se dit elle perdrait ses atouts, son charme
Et réfléchit à d’autres solutions.
« Que diriez vous de mes plus belles feuilles,
De quelques glands pour en faire des boutons ?
Ces couleurs vous iraient à merveille
Changeantes aux saison, prenant d’autres tons. »
La souris rayonnante en fut ravie.
À présent protégée des orages
Mais cogiteuse de nature elle lui dit :
« L’hiver fera sur moi des ravages ! »
Le chêne la coupa et lui répondit :
« Au premier frima nous serons tous nus,
Mais c’est l’été, moi je m’en réjouis.
Fais en de même, oublie donc ta vertu.
Et quand vent et froid seront de rigueur
Tu viendras te blottir sous mon écorce,
Elle te protégera du froid, de tes peurs
Tu y puiseras sérénité et force. »
La souris ravie se mis à chanter.
Puis la robe de feuilles se mit à danser.
Comme une traînée de poudre dans la forêt,
Une vague de bonheur s’était dispersée.
Rien ne sert de s’inquiéter outre temps
De l’instant, profitons de façon légère
La vie est courte, trop souvent amère
Vivons en cigale... Mes excuses à Jean.
Non pas celle de Clyde et de Bonnie
Mais celle d’un petit amour illusoire
Entre un grand chêne et une petite souris.
Petit rat studieux de bibliothèque,
Grignoteuse de livres et de parchemins
Elle avait une enclume dans la tête,
Peinait à poursuivre le grand chemin.
Non, elle n’était pas verte, courant dans l’herbe
Se nourrissant d’un simple croissant de lune.
Ses actions se faisant plus par le verbe
On la nomma « petite souris à plumes »
Elle jalousait le plumage des canards
Soit disant imperméable à l’eau.
Elle, c’était un vrai papier buvard
Épongeant peur, tourments et sanglots
Au détour d’un chemin un matin de juin
Elle croisa un géant : « le grand chêne »
Elle le trouva fort et plein d’entrain,
Frémissant au vent, oubliant ses peines
Elle lui dit : « maître, je suis à bout de forces,
J’ai froid, plus rien à mettre sur mon dos.
Puis-je grignoter un peu de votre écorce
Pour m’en faire un habit, un manteau » ?
Grand chêne ému versa une larme
Et imagina la souris en tronc.
Il se dit elle perdrait ses atouts, son charme
Et réfléchit à d’autres solutions.
« Que diriez vous de mes plus belles feuilles,
De quelques glands pour en faire des boutons ?
Ces couleurs vous iraient à merveille
Changeantes aux saison, prenant d’autres tons. »
La souris rayonnante en fut ravie.
À présent protégée des orages
Mais cogiteuse de nature elle lui dit :
« L’hiver fera sur moi des ravages ! »
Le chêne la coupa et lui répondit :
« Au premier frima nous serons tous nus,
Mais c’est l’été, moi je m’en réjouis.
Fais en de même, oublie donc ta vertu.
Et quand vent et froid seront de rigueur
Tu viendras te blottir sous mon écorce,
Elle te protégera du froid, de tes peurs
Tu y puiseras sérénité et force. »
La souris ravie se mis à chanter.
Puis la robe de feuilles se mit à danser.
Comme une traînée de poudre dans la forêt,
Une vague de bonheur s’était dispersée.
Rien ne sert de s’inquiéter outre temps
De l’instant, profitons de façon légère
La vie est courte, trop souvent amère
Vivons en cigale... Mes excuses à Jean.
Je l'aime bien, comme celle qui me l'a inspirée...tout poète a ses muses. Chuttt !