La rivière courait éteindre le soir
Les bois bougeaient à peine
Sanglés par les chemins
Ce n'est pas simplement pa
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La peau des vieux nuages est grise
Disait-il
Leurs petits sont blancs
La pluie l'écoutait
Perchée sur une branche
Les fenêtres de sa maison avaient fui
Ouverte aux quatre vents
Le plus sec d'entre eux
Aimait faire le tour du salon
En sifflant
On ne peut faire confiance aux chemins
Qui savent à quoi s'attendre
Continua-t-il
Grattant la peau d'un vieux nuage
Ou sa tempe
Et quant aux chaises
Eternellement debout sur leurs quatre pieds
Elles ne rêvent que de s'asseoir
Quittant l'une d'elles
Poussée dehors sous un tremble
Et au mépris des hautes herbes
Des ronces vives
Il partit droit devant lui
Traverser un grand verger
Applaudi par les fruits
Disait-il
Leurs petits sont blancs
La pluie l'écoutait
Perchée sur une branche
Les fenêtres de sa maison avaient fui
Ouverte aux quatre vents
Le plus sec d'entre eux
Aimait faire le tour du salon
En sifflant
On ne peut faire confiance aux chemins
Qui savent à quoi s'attendre
Continua-t-il
Grattant la peau d'un vieux nuage
Ou sa tempe
Et quant aux chaises
Eternellement debout sur leurs quatre pieds
Elles ne rêvent que de s'asseoir
Quittant l'une d'elles
Poussée dehors sous un tremble
Et au mépris des hautes herbes
Des ronces vives
Il partit droit devant lui
Traverser un grand verger
Applaudi par les fruits
Le talent de rendre chaque chose et chaque être, vivant, présent, mystérieux...
De la poésie pure, en somme ! Je vote bien sûr ! Bonne chance pour la finale