Si vous souhaitez vous essayer à cet exercice, mais que vous n’avez jamais vraiment écrit pour des jeunes lecteurs, voici quelques éléments qui, selon nous, font une bonne histoire jeunesse.

  • Un style adapté à l’âge des lecteurs. Écrire pour les 6-8 ans, ce n’est pas du tout pareil qu’écrire pour les 11-14 ! Les plus jeunes apprennent à lire, ont besoin de phrases simples, de situations explicitement racontées. Les plus grands sont au collège, maîtrisent plutôt bien la lecture et ont plus de vocabulaire. Posez-vous à tout prix la question : qui va lire l'histoire ? La réponse à cette question impactera forcément le style de votre récit. 
  • Des personnages et des sujets adaptés à l’âge des lecteurs. Les enfants et les ados aiment s’identifier à un personnage de leur âge, ou un peu plus âgé qu’eux. Idem pour les thèmes des histoires, qui doivent pouvoir les intéresser et renvoyer à des situations, des questionnements, proches d’eux. Pour la tranche d'âge la plus haute (11-14 ans), il faut bien penser qu'il s'agit d'adolescents et non plus d'enfants. 
  • Une littérature de l’évasion. Si l’apprentissage est une donnée clé des récits jeunesse, nous ne souhaitons pas que cet élément soit central à l’histoire. Cela veut dire que nous recherchons des récits dans lequel le plaisir de lecture prime sur la morale ou la réflexion présentée. 
  • De l’action. Si le récit s’inscrit dans un monde réel, il est primordial (selon nous) de développer une intrigue originale où les personnages seront confrontés à une aventure, une enquête, une problématique, une situation comique... qui les sortira de l’ordinaire !
  • Un style vivant. La littérature jeunesse, ce n'est pas plan-plan ! Il faut que l'intérêt de l'enfant soit piqué et que l'expérience de lecture soit vivante, drôle, imagée, riche !