Quand vient du silence, pour unique tunique,
Et dans les profondeurs des corolles errantes,
Là, je ferme les yeux d’une vague
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Voyages
il y a
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Tu m'as fait visiter de lointaines contrées,
Des tombes ignorées aux parois illustrées,
Des villes oubliées dégradées par les ans,
Des dagobas* dorés, des bouddhas accueillants
Souriant aux croyants attroupés à leurs pieds.
Des mangroves bordées de lourds palétuviers
Aux passages grouillants de marchés populeux
Nous avons parcouru le monde tous les deux.
Tu m'as fait découvrir des horizons magiques,
La saveur épicée des marchés exotiques,
La cuisine ambulante aux parfums entêtants
Unissant dans l'air chaud la cannelle et l'encens.
Mais je préfère encor jouir sans passeport
Des chemins buissonniers qui sillonnent ton corps :
Emprunter chaque jour, par des trajets troublants
La passe qui relie ces deux mamelons blancs,
M'attarder longuement sur la dune légère
Qui se couvre plus loin d'une courte bruyère.
Dans un profond vallon au doux parfum de rose,
Se dissimule alors, en une apothéose,
La grotte humide et douce aux moiteurs capiteuses
Enivrantes senteurs d'une femme amoureuse.
Pour les pays lointains où nous avons laissé
Un peu de notre vie, pour ton corps caressé
Par les vents alizés, je veux jour après jour
Poursuivre à tes côtés nos voyages d'amour.
__
* Dagoba : monument saint pour le bouddhisme
Des tombes ignorées aux parois illustrées,
Des villes oubliées dégradées par les ans,
Des dagobas* dorés, des bouddhas accueillants
Souriant aux croyants attroupés à leurs pieds.
Des mangroves bordées de lourds palétuviers
Aux passages grouillants de marchés populeux
Nous avons parcouru le monde tous les deux.
Tu m'as fait découvrir des horizons magiques,
La saveur épicée des marchés exotiques,
La cuisine ambulante aux parfums entêtants
Unissant dans l'air chaud la cannelle et l'encens.
Mais je préfère encor jouir sans passeport
Des chemins buissonniers qui sillonnent ton corps :
Emprunter chaque jour, par des trajets troublants
La passe qui relie ces deux mamelons blancs,
M'attarder longuement sur la dune légère
Qui se couvre plus loin d'une courte bruyère.
Dans un profond vallon au doux parfum de rose,
Se dissimule alors, en une apothéose,
La grotte humide et douce aux moiteurs capiteuses
Enivrantes senteurs d'une femme amoureuse.
Pour les pays lointains où nous avons laissé
Un peu de notre vie, pour ton corps caressé
Par les vents alizés, je veux jour après jour
Poursuivre à tes côtés nos voyages d'amour.
__
* Dagoba : monument saint pour le bouddhisme
L'un après l'autre, l'autre après l'un, les deux en même temps.
En alexandrins bien balancés, agréable lecture pour la destinataire et la gent féminine en général.