Cette œuvre est
à retrouver dans nos collections
Poèmes
J'héberge sous mon lit des moutons floconneux
Timides et craintifs, apeurés par l'orage
Et les têtes de loup, les scènes de ménage,
Le lavage à grande eau, le zèle besogneux.
Mon paisible troupeau goûte ces jours heureux
Où ma mie me revient de retour de voyage,
Il guette nos ébats, bêle, nous encourage,
Placide, ruminant nos baisers langoureux.
Sous le ciel du sommier, tel un lit clos breton
Orné au sang de bœuf d'un motif en ajonc,
Mes ouailles de poussière aspirent à l'oubli
Qui fait la laine fraîche, à l'amour, à la paix,
Loin des aspirateurs, des genêts à balais,
Qui sont leur principal prédateur, l'ennemi.
Timides et craintifs, apeurés par l'orage
Et les têtes de loup, les scènes de ménage,
Le lavage à grande eau, le zèle besogneux.
Mon paisible troupeau goûte ces jours heureux
Où ma mie me revient de retour de voyage,
Il guette nos ébats, bêle, nous encourage,
Placide, ruminant nos baisers langoureux.
Sous le ciel du sommier, tel un lit clos breton
Orné au sang de bœuf d'un motif en ajonc,
Mes ouailles de poussière aspirent à l'oubli
Qui fait la laine fraîche, à l'amour, à la paix,
Loin des aspirateurs, des genêts à balais,
Qui sont leur principal prédateur, l'ennemi.
© Short Édition - Toute reproduction interdite sans autorisation
Pourquoi on a aimé ?
Voilà un sonnet original, moderne, qui se délecte des mots et des images ! On en viendrait presque à vouloir adopter et cultiver ces étonnants
Lire la suite
Pourquoi on a aimé ?
Voilà un sonnet original, moderne, qui se délecte des mots et des images ! On en viendrait presque à vouloir adopter et cultiver ces étonnants