Nouvelles
3 min
Ecole Nationale des Eaux et Forets, Cameroun
Un mot aux parents
« Moi je suis différent. Je l'ai toujours été. Pour ma mère, c'est comme si j'étais un extra-terrestre. »
Ma mère était un vrai Soldat :elle essayait systématiquement de me prendre en défaut !!! Je n'avais pas fini mes tâches ménagères qu'elle était déjà à me saouler de crie et de corvée, elle tendait souvent à réveiller la petite bête qui somnolait en moi; elle disait que je n'arrivais jamais à ressembler aux enfants d'à côté dotés d'intelligence, de courage et de bravoure. Maman aimait pour me rectifier ou me corriger prendre exemple sur Issa, le fils de la voisine au point où elle formulait la plus part du temps des mots qui me choquaient du genre:«néant garçon, regarde Issa ton camarade de classe et ton voisin le plus proche toujours leader en classe, dans toute la cité on ne parle que de ses œuvres d'enfants serviable, toi tu me sert même à quoi? » ,« Les enfants des autres les rendent fière tandis que toi on t'a donné comme punition dans ma vie. Oh mon Dieu qu'ai je fais de si cruel pour mériter une malédiction pareille? » Et du genre :« Si j'étais un homme ou du moins que tu n'étais pas sortir de mon ventre j'aurais juré que t'es pas ma progéniture. Enfant de l'obscurité» je me demandais parfois si elle mesurait la proportion de tous ces mots, elle qui prônait tant les belles valeurs et les bonnes manières, que m'inculquait elle ainsi? je me lamentais dans mon coin au point de prier ma mort hélas décidément c'était pas encore mon jour. Souvent maman prenait des prétextes pour m'incriminer, elle disait que je n'arrivais décidément à rien faire méritant les acclamations des autres(mis pour les gens, les voisins, les passants, les étrangers et bien des personnalités sollicités ) c'était pourtant pas facile être coincé entre l'école, la maison, les répétitions, les petits boulots et surtout l'autre sexe bien que je n'avais que 17 ans; celà ne me laissaient aucun répit mais j'aurais tant aimé que ma mère me corrige dignement de mes lacunes sans prendre appui sur un quelconque Issa ou enfants d'à côté. Pas que je laisse un soupçon de jalousie vis vis à d'eux juste que j'étais ainsi et il fallait que maman me corrige ainsi !!! C'est particulièrement nécessaire de se faire blâmer, sermonner quant on est jeune
quoi de plus normal mais sur l'image d'autrui, en public et aux yeux de tous sa ne fait pas bon ménage celà rompt le plaisir et augmente la tristesse voilà pourquoi même mûrement réfléchi comme elle le disait et violenment formulés, les reproches de ma mère me chagrinaient tant. Je me morfondait chaque jour de ma maudite vie sur terre blâmant ces adages, ces aïeux ou ces vieillards qui disaient que les parents ont une longueur d'avance sur leur enfant, qu'ils ont eux-mêmes déjà traversé le labyrinthe des transformations physiques et psychologiques de l'adolescence pour mieux nous comprendre, mais là chez moi on dirait qu'ils compliquent mes problèmes plus qu'ils ne les résolvent pas ces parents (oui ces parents) mis pour ma mère et mon père, parceque ce dernier n'a jamais été là pour moi même pas à ma naissance puisqu'il n'avait pas assumé la paternité et avaient fuis après avoir constaté la grossesse de maman bref c'est ce que ma raconté mon entourage. Maman n'avait jamais cernée que mon véritable soucis c'était mon père, que mon papa me manquait, maman n'avait jamais compris que le linge sale se lave en famille, maman n'avait jamais compris que je suis différent des autres depuis la naissance, que je ne suis pas un extra-terrestre venu hanté ses jours comme elle le pensait mais que je suis juste un fils sans père, son fils, un fils qui avait le plus besoin d'une chaleur paternelle, un fils qui avait juste besoin d'une moindre considération de la part de sa maman, un fils qui souhaitait un père dans une mère et une mère dans un père...
Ma mère était un vrai Soldat :elle essayait systématiquement de me prendre en défaut !!! Je n'avais pas fini mes tâches ménagères qu'elle était déjà à me saouler de crie et de corvée, elle tendait souvent à réveiller la petite bête qui somnolait en moi; elle disait que je n'arrivais jamais à ressembler aux enfants d'à côté dotés d'intelligence, de courage et de bravoure. Maman aimait pour me rectifier ou me corriger prendre exemple sur Issa, le fils de la voisine au point où elle formulait la plus part du temps des mots qui me choquaient du genre:«néant garçon, regarde Issa ton camarade de classe et ton voisin le plus proche toujours leader en classe, dans toute la cité on ne parle que de ses œuvres d'enfants serviable, toi tu me sert même à quoi? » ,« Les enfants des autres les rendent fière tandis que toi on t'a donné comme punition dans ma vie. Oh mon Dieu qu'ai je fais de si cruel pour mériter une malédiction pareille? » Et du genre :« Si j'étais un homme ou du moins que tu n'étais pas sortir de mon ventre j'aurais juré que t'es pas ma progéniture. Enfant de l'obscurité» je me demandais parfois si elle mesurait la proportion de tous ces mots, elle qui prônait tant les belles valeurs et les bonnes manières, que m'inculquait elle ainsi? je me lamentais dans mon coin au point de prier ma mort hélas décidément c'était pas encore mon jour. Souvent maman prenait des prétextes pour m'incriminer, elle disait que je n'arrivais décidément à rien faire méritant les acclamations des autres(mis pour les gens, les voisins, les passants, les étrangers et bien des personnalités sollicités ) c'était pourtant pas facile être coincé entre l'école, la maison, les répétitions, les petits boulots et surtout l'autre sexe bien que je n'avais que 17 ans; celà ne me laissaient aucun répit mais j'aurais tant aimé que ma mère me corrige dignement de mes lacunes sans prendre appui sur un quelconque Issa ou enfants d'à côté. Pas que je laisse un soupçon de jalousie vis vis à d'eux juste que j'étais ainsi et il fallait que maman me corrige ainsi !!! C'est particulièrement nécessaire de se faire blâmer, sermonner quant on est jeune
quoi de plus normal mais sur l'image d'autrui, en public et aux yeux de tous sa ne fait pas bon ménage celà rompt le plaisir et augmente la tristesse voilà pourquoi même mûrement réfléchi comme elle le disait et violenment formulés, les reproches de ma mère me chagrinaient tant. Je me morfondait chaque jour de ma maudite vie sur terre blâmant ces adages, ces aïeux ou ces vieillards qui disaient que les parents ont une longueur d'avance sur leur enfant, qu'ils ont eux-mêmes déjà traversé le labyrinthe des transformations physiques et psychologiques de l'adolescence pour mieux nous comprendre, mais là chez moi on dirait qu'ils compliquent mes problèmes plus qu'ils ne les résolvent pas ces parents (oui ces parents) mis pour ma mère et mon père, parceque ce dernier n'a jamais été là pour moi même pas à ma naissance puisqu'il n'avait pas assumé la paternité et avaient fuis après avoir constaté la grossesse de maman bref c'est ce que ma raconté mon entourage. Maman n'avait jamais cernée que mon véritable soucis c'était mon père, que mon papa me manquait, maman n'avait jamais compris que le linge sale se lave en famille, maman n'avait jamais compris que je suis différent des autres depuis la naissance, que je ne suis pas un extra-terrestre venu hanté ses jours comme elle le pensait mais que je suis juste un fils sans père, son fils, un fils qui avait le plus besoin d'une chaleur paternelle, un fils qui avait juste besoin d'une moindre considération de la part de sa maman, un fils qui souhaitait un père dans une mère et une mère dans un père...